Observateur et suivant les risques de crises dans les pays africains comme au Burkina, le cabinet-conseil African Crisis Group (ACG) réagit à la suite du coup d’Etat du général Gilbert Diendéré.
Dans un communiqué de son directeur exécutif, en date du 18 septembre 2015, ACG condamne énergiquement les événements survenus à Ouagadougou : « la mode des coups d’Etat est passée de mode. Plus rien ne justifie l’utilisation de la force militaire ou paramilitaire comme moyen d’accéder au pouvoir en Afrique ». Fidèle à sa vocation de facilitation et de construction de dialogue, « ACG se joint à la communauté internationale et à l’ensemble des forces éprises de justice et de paix au Burkina Faso pour la mise en œuvre d’un schéma rapide et apaisé de retour à l’ordre constitutionnel ».
D’origine guinéenne et panafricaniste, le directeur exécutif d’ACG Sékou Kouressy Condé a séjourné au Burkina en fin 2014 après l’insurrection de la jeunesse des 30 et 31 octobre 2014. Au cours duquel, il évoquait que la principale leçon de cette révolution est la question de l’alternance en signalant que « la conception africaine du pouvoir a évolué à partir de la révolution burkinabé »
James RAMAROSAONA