L’arbitre international gambien, Bakary Papa Gassama a été désigné par la Confédération Africaine de Football (CAF) pour officier le match Côte d’Ivoire-Maroc de la 6ème journée des éliminatoires du Mondial 2018 de football prévu pour samedi 11 novembre 2017 au stade Félix Houphouët-Boigny à Abidjan.
L’évocation du nom de cet homme en noir rappelle des souvenirs et non des moindres aux Ivoiriens notamment le match des quarts de finale Côte d’Ivoire-Algérie et la finale Côte d’voire-Ghana de la CAN 2015 en Guinée Equatoriale. En 2014 et 2015, Papa a remporté le titre d’Arbitre de l’Année décerné par la CAF.
Arbitre international depuis 2007, il a aujourd’hui à son actif deux CAN (2012 ; 2 matches et 2015 ; 4 matches), un CHAN (2011 ; 1 match), un Mondial (2014 ; 1 match) et un Jeux Olympiques (2014 ; 2 matches). A 38 ans (il est né le 10 février 1979 à Banjul), Papa Gassama est au sommet de son art. Il a été désigné par la CAF pour officier ce décisif match Côte d’Ivoire-Maroc. Il a aura pour 1er assistant le Burundais Birumushahu Jean-Claude et pour second assistant, le Kenyan Range Aden Marva. Son compatriote Camara Bakary en sera le 4ème officiel.
Pour rappel, c’est ce quatuor d’hommes en noir qui a officié la finale retour de la Ligue des Champions édition 2017 jouée le 4 novembre 2017 entre le club marocain de Widad Athletic Club de Casablanca et le club égyptien de Al Ahly du Caire et remportée par la formation marocaine.
Des observateurs aussi bien ivoiriens qu’étrangers, s’interrogent sur la nécessité de la désignation de ces mêmes arbitres par la CAF pour la dernière bataille à Abidjan entre Ivoiriens et Marocains. À l’analyse, ces interrogations paraissent fondées parce que la CAF avait la possibilité de changer les arbitres de la finale de la présente Ligue des Champions pour éviter toutes les suspicions et supputations.
D’autant plus que les désignations des arbitres pour les matches des éliminatoires du Mondial se font un mois à l’avance,alors que celles des compétitions inter-clubs de la CAF le sont à deux semaines de l’événement, et sont susceptible de changement. Malheureusement, la CAF qui n’a pas vu la pertinence de ce choix de dernière minute, a laissé faire, ce qui suscite de grosses questions autour de la bataille d’Abidjan, lesquelles ne prendront fin qu’au coup de sifflet final.
Adou Mel