La tradition remonte à quatre siècles: des sumotori tiennent à bout de bras des bambins en pleurs dont les cris parviendront jusqu’au Dieu de miséricorde qui fera pleuvoir sur eux ses bontés.
Une cérémonie du « Naki Sumo » s’est tenue dimanche dans le temple d’Irugi, à Tokyo, avec des sumo amateurs et 108 enfants âgés de six à 18 mois.
« Les cris des enfants sont censés atteindre Dieu. Les parents espèrent ainsi que leur progéniture sera forte et en bonne santé », a expliqué à l’AFP le prêtre Yoshimi Morita.
« Si un bébé ne pleure pas, les sumo s’efforceront de l’y amener » en le mettant nez à nez avec un autre bébé larmoyant dans une pantomime de combat. Au besoin, le prêtre pousse des hurlements, le visage déformé par une méchante grimace. Peu d’enfants y résistent.
La cérémonie s’achève par un choeur de « banzai raku! » qui signifie « longue vie ».
Yuki Ibusuki est venue avec son fils. « Il aura bientôt un an et je voulais qu’il garde un souvenir de cet événement quand il sera grand ».
afrikipresse avec AFP