Dans une note datée du dimanche 19 décembre 2021 et dont nous avons reçu copie, la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique (FIDHOP) dit saluer une transparence dans la conduite du dialogue politique ouvert par le gouvernement, le jeudi 16 décembre 2021, et auquel elle prend part.
Un dialogue initié pour échanger avec les partis et groupements politiques, ainsi que les structures de la société civile.
« La FIDHOP a trouvé le discours d’ouverture et d’orientation du Premier Ministre (Patrick Achi. Ndlr) ambitieux et très prometteur. Puisqu’il a dit que le Président de la République et le Gouvernement sont heureux de renouer le dialogue avec les partis d’opposition et la société civile, en vue de trouver ensemble des solutions aux problèmes majeurs qui les divisent et qui impactent négativement la vie sociopolitique et notre Nation. La FIDHOP a noté un signe de transparence : la latitude qui est laissée aux différents participants, les politiques comme les acteurs de la société civile, de proposer eux-mêmes les thèmes à débattre, qui devront constituer l’ossature des termes de référence à adopter lors de la prochaine séance publique du mardi 21 décembre », peut-on lire dans le compte-rendu de l’organisation qui n’avait pas pris part aux quatre éditions passées de ce dialogue.
Pour cette première participation, la FIDHOP est représentée par son président, Boga Sako Gervais, accompagné de deux de ses collaborateurs. À savoir, Saturnin Gaude (Vice-président) et Me Hervé Gouamené, son Conseiller juridique.
Dans sa note, l’organisation a dit également observé que, toutes les parties, aussi bien le pouvoir que les partis d’opposition et la société civile, sont dans de bonnes dispositions en participant au Dialogue. La FIDHOP dit espérer que la bonne foi et l’intérêt supérieur de la nation prévaudront jusqu’aux conclusions.
Elle a exprimé sa reconnaissance au gouvernement pour l’avoir associé pour la première fois à ces échanges. Mais elle a regretté l’absence de certains structures. « Il (Le président de la FIDHOP. Ndlr) ne peut s’empêcher de faire remarquer, avec un brin de regret, que certains partis et mouvements politiques, ainsi que des organisations de la société civile, tous aussi actifs, mériteraient également de participer au Dialogue politique. Hélas ! », mentionne le communiqué, sans avancer de noms.
J-H Koffo