Lamoussa Djinko, président du Renouveau démocratique a fait savoir que le modèle économique en Côte d’Ivoire ne peut être la solution à la cherté de la vie. C’était, le vendredi 3 novembre 2023 au siège de son parti à Abidjan-Cocody-Attoban au cours d’une conférence sur la cherté de la vie.
L’économiste-président du Renouveau démocratique, Lamoussa Djinko, au cours de cette conférence de presse, a expliqué que la cherté de la vie est le fait que les prix (des loyers, denrées alimentaires, soins, éducation, etc) flambent pendant que le pouvoir d’achat stagne.
« Notre économie est à la merci des spéculations depuis Houphouët-Boigny, Henri Konan, Guéï Robert, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara parce que basée sur l’agriculture. C’est ce qu’on a appelé la détérioration des termes des échanges et après la conjoncture. Ce problème ne changera avec ce modèle économique. Il n’y a pas de solutions à la cherté de la vie avec le modèle économique que nous avons en Côte d’Ivoire. Le président Ouattara n’aura pas solution à l’inflation et il n’en aura pas. (…)
On ne peut développer un pays avec l’agriculture et le président Ouattara n’a rien fait pour renverser la tendance. Nous n’avons pas le contrôle de notre économie parce que le modèle économique n’est pas bon. On vend (produits agricoles) et on achète les biens de consommation (appareils électroménagers, voitures) avec une importante partie de l’argent qu’on gagne », a soutenu l’économiste-président.
Lamoussa Djinko a déclaré que pendant que les Ivoiriens ont faim, un Sénat est mis en place et ne sert, selon lui à rien. Il souligne que ceux qui y siègent, sont des gens qui ne sont pas pauvres ou sont des retraités qui n’ont pas faim. Le conférencier a annoncé que le jour où son parti accèdera au pouvoir, le Sénat sera immédiatement supprimé.
Il a fait remarquer que la Côte d’Ivoire sous le président Ouattara a une dette cumulée de 26 000 milliards de francs Cfa qui a été engloutie essentiellement dans les infrastructures des grandes villes oubliant, à l’en croire les villages et les petites bourgades. Il s’est également insurgé contre le nombre de ministres (33) au gouvernement Mambé qui, selon lui, peut fonctionner avec un minimum de 15 ou 20 au maximum. Toute chose, qui pourra selon lui, réduire les charges du gouvernement et affecter ces ressources restantes à la création des emplois pour les jeunes.
Mamadou Ouattara