À l’occasion du lancement à Abidjan du doctorat en administration des affaires Centre de valorisation professionnelle de Tunis, Évariste Méambly explique pourquoi et comment il est retourné à l’école.
Le Centre de valorisation professionnelle de Tunis (Cvpt) a lancé, le vendredi 22 avril 2022, lors d’une conférence publique au Plateau, pour l’année académique 2021-2022, son Doctorate business administration (Dba). L’ex député Evariste Méambly a saisi l’opportunité pour partager son expérience et pour expliquer pourquoi et comment il est retourné à l’école.
Plusieurs personnalités présentes
C’était en présence des membres du Conseil scientifique et technique du Cvpt dont la professeur Ouattara Fatou Scherazade épouse Soro et l’ancienne ministre ivoirienne de la Santé et de la lutte contre le Sida, la professeur N’Dri Yoman Thérèse. On a aussi noté la participation de plusieurs personnalités et promotionnaires dont l’ex-ministre des Sports, Alain Lobognon, le député de Kouibly, Youté Innocent, le sénateur Ouattara…
Lors de la conférence de lancement de ce nouveau diplôme, le Directeur des programmes du Centre, Sofian Hathout, en a justifié l’intérêt. « Ce cursus se veut une réponse à la fois stratégique et opérationnelle. Ces parcours de recherche visent à analyser, sous un angle prospectif, les défis et enjeux du continent, identifier les problématiques de la recherche contributive au développement des hommes et à la performance des organisations, et structurer et diffuser des travaux d’analyse des dynamiques socio-économiques en provenance du terrain. C’est un défi ambitieux et urgent. Il est vital pour notre continent », a-t-il expliqué.
Méambly justifie la nécessité pour lui et les managers africains de s’inscrire dans la formation continue, « Je suis parti de zéro comme on le dit, dans un quartier infréquentable d’Abobo derrière rail et grâce à mes parents qui m’ont donné le nom Méambly et surtout l’affection, l’amour, l’éducation nous sommes partis de là. Seul le courage nous a permis de finir nos études, nous sommes allés travailler. En créant nos activités notamment dans tout ce que nous pouvons appeler l’affacturage, le financement des projets immobiliers, le transit et les importations des denrées alimentaires du Niger… », a fait savoir M. Méambly.
Selon lui, tout ceci a été mis dans un schéma managérial, ce qui lui a permis d’avoir une gestion verticale de sorte que ses entreprises soient autonomes à tous les niveaux d’activités. « Aujourd’hui, il est question de retourner à l’école pour apprendre à nouveau des informations, des modules et surtout nous permettre d’être au diapason des technologies, à travers le marketing traditionnel, le marketing moderne et le marketing digital afin que nos entreprises soient performantes », a fait savoir l’ancien président du Conseil régional du Guémon.
Les cadres et professionnels ivoiriens et africains invités à saisir l’opportunité de ce programme doctorant
La professeur N’Dri Yoman Thérèse a, elle, exhorté les cadres et professionnels ivoiriens et africains à saisir l’opportunité de ce programme doctorant mais à surtout s’inscrire constamment dans le renforcement de leurs capacités. « Il faut, dans chaque pays et dans chaque région, penser à la formation continue. C’est ce que les entreprises essaient de développer en leurs seins, mais elles sont allées plus loin en accordant un crédit qui est la diplomation. Au moment où vous avez participé à des formations, avez été diplômé, c’est une plus-value. Cela vous permet de renouveler vos connaissances et d’avoir d’autres aptitudes et compétences », a soutenu l’ex-ministre de la Santé, la professeur N’Dri Yoman.
Les précisions du Fdfp
Interrogée à la fin de la conférence, la responsable administrative chargée des Ressources humaines au Fonds de développement de la formation professionnelle (Fdfp), Estelle Soumahoro, au nom du Fdfp, a précisé que « tout professionnel d’entreprise privée cotisante ou de collectivité locale cotisantes a la possibilité de solliciter le financement du programme Dba ou tout type de formation, à travers le plan de formation de l’entreprise déposé auprès du Fdfp ».
« Il revient alors aux responsables de la structure de juger de l’opportunité d’inscrire cette formation sur le plan d’entreprise en vue d’une demande de financement auprès du Fdfp », a-t-elle souligné, invitant les entreprises à se reprocher de leur Conseiller en formation respectif pour de plus amples informations.
JH Koffo avec sercom
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Réduction : afrikipresse@gmail.com