Le ministre Mamadou Touré a mis fin à un début de détournement au niveau d’un projet d’aide à 8000 jeunes , piloté par son ministère.
En effet, une première liste de 1700 personnes devant recevoir une aide sur un total de 8000 jeunes, a fait l’objet d’un détournement découvert à l’initiative du ministre Mamadou Touré.
250 mille Fcfa à 8000 jeunes
Il s’agit d’un appui de 250 mille Fcfa à remettre à 8000 personnes, soit 2 millards Fcfa, dans le cadre d’un appui pour des activités post COVID. Le ministère s’est appuyé sur les préfets et les maires pour s’assurer du bon déroulement de la remise des ressources sur le terrain national. En cours d’exécution, le ministre Mamadou Touré a demandé une évaluation. C’est cette évaluation qui a permis de découvrir quelques anomalies.
Ainsi sur le montant global de 2 milliards Fcfa, il y’a pour le moment une présomption de détournement de 12 millions Fcfa, avec un dispositif permettant :
- de faire payer 250 mille Fcfa à des personnes fictives sur le mobile monney en récupérant ensuite l’argent.
- d’inscrire des personnes effectives pour récupérer l’argent , et partager ensuite le montant reçu avec les bénéficiaires.
Plainte contre X, des arrestations opérées
Sur la base des suspicions, la distribution des fonds pour la première liste a été interrompue. Le ministère a procédé à un contrôle pour s’assurer que les procédures sont respectées et que les vrais bénéficiaires sont concernés. Une plainte a été contre X. Des arrestations ont été opérées. L’enquête se poursuit. En attendant, après le renforcement du dispositif de contrôle et de vérification, les paiements devraient reprendre. Le ministère n’a pas communiqué à ce jour sur la question pour éviter que des suspects soient alertés et prennent des précautions, car c’est par surprise que les premières arrestations ont pu être opérées.
«Le ministre a demandé que toutes les personnes impliquées soient entendues et sanctionnées. Au niveau administratif et disciplinaires, le ministre a procédé à des suspensions, et pris les mesures nécessaires pour permettre que le processus se poursuive dans la transparence et dans le respect des procédures de bonne gouvernance», a confié à Afrkipresse une source proche du dossier .
Yaya K