Une vingtaine de blessés dont 7 dans un état critique. C’est le bilan officiel de la violence qui a émaillé le samedi 5 novembre 2016, le meeting de l’opposition dans la commune de Yopogon.
Avant le début de cette rencontre politique , l’ambiance sur la place Ficgayo a été perturbée par des individus armés d’armes blanches et de gourdins. Ils ont fait de nombreux blessés au sein de la foule. Ces blessés ont été évacués pour les cas jugés sérieux, au Centre hospitaliers et universitaire (Chu) de Yopougon, par une ambulance des Sapeurs pompiers militaires appelée en urgance.
Après le triste incident , il y a eu un impressionnant renfort des Forces de l’ordre qui ont contribué à ramener le calme et la sécurité dans la zone afin que le meeting se tienne.
«Je viens d’avoir le préfet de Police au téléphone. Il a demandé que tout le monde soit rassemblé ici, sur la place Ficyago afin que nous soyons tous protégés. Nous ne devons pas être dispersés et nous ne devons non plus pas céder à la provocation », a lancé, depuis le podium Koné Boubakar, le secrétaire général du Front populaire ivoirien (Fpi) tendance Aboudramane Sangré, qui s’adressait aux militants.
Il a appelé à la vigilance mais surtout au calme devant l’ampleur de la situation qui a poussé certains des leurs à s’armer aussi de gourdins pour faire face aux attaques.
C’est peu après que plusieurs unités de police et de gendarmerie sont arrivées sur les lieux pour sécuriser la zone, avant le début du meeting.
Au terme de la rencontre politique qui a duré plusieurs heures, Koné Boubakar a déconseillé les militants, lors du chemin du retour d’emprunter le premier pont où selon lui, une embuscade leur serait tendue.
C’est sous bonne escorte policière que les leaders politiques ont quitté le lieu du meeting en empruntant le pont de ‘’Siporex’’.
Par la voix du Professeur Mamadou Koulibay, le front du refus et la coalition du non’’ ont décidé de porter plainte pour qu’une enquête soit diligentée contre les auteurs de ces troubles qui selon les organisateurs, seraient ‘’en mission commandée’’.
Claude Dassé