Un atelier de validation des avant-projets de décrets portant modalités communes et particulières d’application du statut général de la Fonction Publique organisé par le ministère d’État, ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration réunit depuis le lundi 13 novembre et ce, jusqu’ au 17 novembre 2023 dans un hôtel de Yamoussoukro des experts, des fonctionnaires, des représentants d’organisations syndicales et acteurs engagés, et des participants issus des ministères concernés.
L’organisation de cet atelier de validation des deux avant-projets de décrets témoigne de la volonté du ministère de la Fonction publique de mettre en œuvre la nouvelle loi portant statut général de la Fonction Publique en anticipant l’élaboration de ses textes d’application.
En effet, au terme du processus qui devrait aboutir bientôt à la promulgation de la nouvelle loi portant statut général de la fonction publique par le Président de la République, il convient d’assurer la mise en œuvre opérationnelle de ladite loi à travers l’élaboration et l’adoption de ses décrets d’application. Ainsi, l’objectif visé à travers cet atelier est de soumettre à l’examen des participants, en vue de leur validation, les deux avant-projets de décret portant modalités communes et particulières d’application de la nouvelle loi portant statut général de la Fonction Publique, et de proposer des solutions pérennes.
Pendant ces quatre jours, il s’agit pour les participants, à travers des débats constructifs, de façonner l’avenir de l’administration publique en lui donnant des textes adaptés aux exigences contemporaines et utiles aux générations futures. Parce que ces textes de loi, une fois validés, encadreront l’administration publique pour les années à venir. Ils influencent directement la vie des fonctionnaires et des usagers du service public. Ils déterminent la manière dont l’administration publique fonctionne et la qualité des services qu’elle offre aux citoyens.
Présidant l’ouverture de cet atelier, le directeur de cabinet du ministre d’État, ministre de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration, Nasséré Kaba a, à l’occasion, rappelé les enjeux de cette nouvelle loi.
« Ce texte constitue un jalon significatif dans notre quête d’une administration publique plus transparente, efficace et performante. Il traduit notre engagement indéfectible en faveur de la promotion d’une gouvernance basée sur des principes d’intégrité, d’équité et de responsabilité, tout en assurant la protection des droits et des intérêts des fonctionnaires. Cela implique non seulement de garantir un service public de qualité, mais également de créer un environnement propice à la croissance, à l’innovation et à l’éclosion des talents au profit d’une nation en quête du développement et qui trace les sillons de la répartition de ses richesses avec ses concitoyens », a indiqué Nasséré Kaba.
Pour elle, en somme, il s’agit de créer un écosystème administratif où la performance est récompensée, où l’innovation est encouragée et où le service à la nation est placé au cœur de toutes nos actions. « Notre objectif commun étant de doter la Côte d’Ivoire d’une administration publique d’excellence, agile et adaptée aux défis du 21e siècle », a-t-elle ajouté.
Peu avant elle, le directeur général de la Fonction publique, Soro Gninagafol a, dans la même lancée, indiqué aux participants les attentes des partenaires sociaux, de ce texte de loi. Avant de les inviter à élaborer des textes pertinents et utiles qui aideront la Côte d’Ivoire dans sa marche vers la construction d’une administration publique, fer de lance du développement socio-économique de la nation ivoirienne.
Harry Diallo à Yamoussoukro