Le 21eme siècle est un château de cartes. Il est une citadelle imprenable de l’intérieur comme de l’extérieur grâce au droit et à la vérité. Lorsqu’il est bâti sur le mensonge, il tombe sous le poids des réactions, commentaires, avis et suggestions des réseaux sociaux, de la poursuite et de l’exécution de la décision de justice déjà rendue.
Le litige opposant Sipa Rechapage et Rimec à SDV SAGA CI et DELMAS depuis 2002 et celui entre SIPA et NSIA depuis 2004, nous apprennent que Messieurs Vincent Bolloré et Jean Kacou Diagou, respectivement Président du Groupe Bolloré et Président du Groupe NSIA, n’ont pas su décoder les grandes tendances de la communication, du droit et de la vérité qui dominent l’économie mondiale. Ils n’ont ni usé de leur influence ni donné la priorité sans tapage à la réparation financière intégrale des préjudices causés par leurs sociétés respectives. ils ont préféré payer les honoraires exorbitants aux avocats qui ont planté un arbre qui produit des fruits sur le litige, en oubliant royalement que toute victoire est bonne à prendre lorsque le gentil dénouement est sincère, humble, cohérent, transparent, traçable, approprié, durable et définitif.
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Depuis 2002 et 2004 les sociétés de Messieurs Vincent Bolloré et Jean Kacou Diagou brassent des milliards de francs CFA en terme de chiffres d’affaires, d’impôts, de cotisations sociales, de taxes douanières, de taxes sur équipement, de contribution à la reconstruction et de bénéfices nets annuels en Côte d’Ivoire. C’est de leurs compétences de Présidents de Groupes d’assurer l’ordre au sein de leurs entreprises non d’entretenir le désordre. En qualité d’hommes d’affaires expérimentés, avisés, informés et entourés des meilleurs hommes de confiance, experts, conseillers et proches collaborateurs, ils savent que
1. tout litige ou différend financier est une opportunité pour la rentabilité des affaires d’une société multinationale, au plan de la projection de la bonne image, de la communication et du positionnement stratégique, par rapport à la concurrence, à la magistrature de l’exercice du monopole ou de la position dominante avec finesse et élégance sans bruit assourdissant car il n’y’a pas de collaboration sans complicité,
2. la Côte d’Ivoire a été durement éprouvée par des crises sociopolitiques en 2004 et 2011 causant violence, tragédie, mort d’hommes et entreprises sinistrées;
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3. dans un pays en phase de reconstruction et de relance économique post crise, le litige bien géré, mieux encadré et finalisé entre Vincent Bolloré, Jean Kacou Diagou et Ludovic Branger, en terme de réparation financière ou d’indemnisation des préjudices en faveur de la victime, augmente le taux de conversion ou de pénétration positive du différend financier dans la durabilité des activités et résultats des projets de développement, de promotion et d’expansion des entreprises des Groupes Bolloré et NSIA, coupables des dommages causés à Sipa Rechapage et Rimec ainsi qu’à SIPA, la maison mère, installée en Côte d’Ivoire depuis 1962.
Un homme d’affaire riche et Président de Groupe de sociétés qui refuse catégoriquement la réparation financière des préjudices causés mais acceptent de supporter les frais de procédures judiciaires longues et infructueuses de 2002 à 2014, souffre de dédoublement de la personnalité ou de répulsion narcissique. Ces deux maux lui font tenir de beaux discours de développeur, de leader dans ses secteurs d’activités et meneur d’hommes, collés à l’actualité mais en réalité lui font perdre le courage, la conscience, la grandeur, le sens de la justice et de la vérité, au bon moment et au bon endroit.
La justice donne toute la sécurité à la victime sans faux verdict, un baume sur l’amertume. La vérité dort tranquillement, se dresse lentement à la rencontre du mensonge pour l’anéantir. Fascinante et complexe dans le combat qu’elle ne perd jamais, la manifestation de la vérité permet à long terme la réparation financière des préjudices, la réhabilitation morale et sociétale, malgré les différents obstacles pour diverses raisons, au refus obstiné de reconnaître la responsabilité individuelle ou collective de la faute, du préjudice et du lien de causalité par le coupable.
Fait à Abidjan, le 16 Août 2014
Ludovic Branger