Les enjeux du salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (Sietta) prévu à Abidjan en avril 2023, ont été présentés le dimanche 26 février 2023 à Paris en marge du salon international de l’agriculture de Paris.
C’est à Mamadou Berté, directeur général adjoint du Conseil du coton et de l’anacarde qu’il est revenu de faire cette présentation du SIETTA en présence de Kobena Kouassi Adjoumani, ministre d’État, ministre de l’agriculture et du développement rural, et de quelques acteurs de la filière anacarde.
Les enjeux du Sietta 2023 présentés
Le SIETTA se déroulera à Abidjan du 6 au 8 avril 2023 au palais de la culture à Treichville. Il est organisé par le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA).
Il s’est agit pour Mamadou Berté d’indiquer les ambitions de la Côte d’Ivoire de transformer localement la moitié de la production nationale d’anacarde dans les 2 à 3 prochaines années. Le directeur général adjoint du conseil coton anacarde a indiqué que son pays se donne les moyens, avec l’appui des investisseurs nationaux et internationaux, de parvenir à cette transformation de 50% de la production nationale d’anacarde à l’horizon 2025.
Mamadou Berté a annoncé que le SIETTA 2023 attend près de 15000 personnes dont des experts, des professionnels, des institutions publiques et privées et le grand public autour du thème : «Contribution de l’industrie du cajou à la résilience des économies africaines face aux défis économiques mondiaux ».
L’appel de Kobena Kouassi Adjoumani
Répondant aux problématiques de la transformation et de la consommation en vue d’assurer un prix juste aux producteurs , Kobena Kouassi Adjoumani a indiqué que le marché national n’est pas en mesure d’absorber tout seul les produits issus de la transformation de la production de noix de cajou en Côte d’Ivoire estimé à 1028 000 tonnes en 2022.
« Même si nous transformons tout ce que nous produisons, les populations ivoiriennes ne seraient pas suffisantes pour tout consommer. La consommation locale ne règle donc pas pour l’instant à elle seule la question du prix équitable garanti au producteur » , a en effet souligné le patron de l’agriculture ivoirienne.
Kobena Kouassi Adjoumani a saisi l’occasion pour lancer un appel aux investisseurs afin qu’ils dirigent leurs capitaux vers les zones d’unités de transformation de l’anacarde prévues à Korhogo, Bondoukou et Séguéla.
Jean-Paul Oro à Paris