Lauréat du prix Marie L’or d’Ivoire 2022 du meilleur expert en Industries pétrolières et Énergies, l’ivoirien Serge Parfait Dioman, Expert International en Industries Pétrolières et Énergies répond aux questions de L’Intelligent d’Abidjan/Afrikipresse.
Lors de la première édition du Prix Marie L’or d’Ivoire 2022 organisée le samedi 10 décembre 2022, en vue de distinguer les ivoiriens et ivoiriens de la diaspora qui se distinguent dans leur domaine d’activités, l’un des lauréats Serge Parfait Dioman, a livré ses impressions.
Des sentiments de gratitude et raisons d’une distinction
L’Intelligent d’Abidjan/Afrikipresse : Quel prix avez vous reçu ?
Serge Parfait Dioman : À cette prestigieuse cérémonie de distinction et de reconnaissance des citoyens de la diaspora qui s’illustrent à l’international par leur excellence remarquée dans leurs divers domaines d’activités, j’ai pour ma part été honoré de recevoir le prix du Meilleur Expert International en Industries Pétrolières et Énergies.
C’est le secteur sensible de l’industrie lourde dans lequel je travaille depuis plus de 25 ans aujourd’hui et ce, au travers de plus d’une trentaine de sites de pays à travers l’Asie, l’Afrique, l’Europe, l’Amérique, etc. C’est un prix donc de la catégorie scientifique, car il y avait d’autres catégories en lien avec des disciplines comme la culture, le sport, la vie associative, etc.
Il importe de noter que tous les lauréats étaient de palmarès bien impressionnants et sélectionnés en toute objectivité.
Selon vous, pourquoi et comment le choix du comité d’organisation s’est-il porté sur vous ?
Je penserais savoir que ce qui a le plus milité en ma faveur, par rapport aux autres frères et sœurs qui n’ont pas non plus démérité, est le fait que partout où j’ai eu à travailler dans cet environnement multiculturel et très concurrentiel d’ailleurs, mon travail a chaque fois été unanimement couronné de succès reconnus, et bien souventes fois, par les hautes autorités mêmes des pays d’accueil en l’occurrence.
Déjà que les filières pétro-gazières et énergétiques sont bien connues pour être individuellement des domaines dits à très hauts potentiels, être en mesure d’exercer une expertise de pointe cumulée dans chacune de ces deux filières à la fois relève de capacités personnelles exceptionnelle selon le jury.

Par la suite, l’exemplarité de mon travail exercé à de hauts postes de management et de direction à l’international a également fait un écho favorable car en tout etat de cause, il s’agit de se faire accepter par et pour la qualité de son travail quand l’on change de pays. Et ce n’est pas gagné d’avance.
Arriver donc à garder le cap est forcément un fait qui promeut l’image d’excellence de la Côte d‘Ivoire dans ses couleurs des sciences et technologies.
Et dans la plupart des cas en ce qui me concerne, bien avant d’arriver dans un nouveau pays, je suis par avance précédé de ma bonne réputation et d’un lourd cv forgés au fil des ans dans ce rude secteur international des industries pétrolières et énergies où mon nom ne passe pas inaperçu.
Enjeux et prochains défis
Quelle a été votre réaction au moment de la réception du prix ?
J’aime le challenge et je suis de nature confiant. Il y a certes des prix d’excellence attribués annuellement à des lauréats en Côte d’Ivoire, en faveur d’ivoiriens et ivoiriennes vivant sur place au pays ou à l’étranger par ailleurs.
La particularite de ce prix qui nous a réunis ce jour est qu’il est spécifiquement dédié à la diaspora.

Au regard donc de la notoriété des critères de sélection et de désignation des lauréats, il pourrait bien donc sonner comme un casting de la diaspora pour ledit prix d’excellence décerné en Côte d’Ivoire.
Je suis pour ce faire alors très heureux d’avoir été distingué à la hauteur de Meilleur Expert dans mon domaine. Ce sentiment de se savoir reconnu par la Côte d’Ivoire est un grand bonheur que j’ai accueilli en toute humilité et que j’entends dédier aux autorités nationales et internationales à l’initiative de ce prix, à tous mes collaborateurs partout où j’ai eu à travailler et enfin à ma famille ainsi qu’à mes poches.
Quel est le prochain challenge ?
Sous le sceau donc de l’UNESCO, ce prix tend à montrer, par des exemples palpables, qu’aller en expatriation par les voies légales devrait être avant tout soutenu par un défi personnel d’y exceller pour la promotion de son pays d’origine mais aussi pour apporter une part contributive utile au pays qui nous accueille.
Et hormis le fait de se signaler positivement par son travail lorsque l’on est à l’étranger, être simplement hors de sa terre natale est déjà un challenge en soi. Car il s’agit de réussir pour plus tard revenir au pays à l’effet de partager l’expérience acquise, investir et contribuer favorablement au développement socio-économique et humain national.
Aujourd’hui, je suis conseiller et consultant pour plusieurs autorités gouvernementales et institutions internationales, et je pense avoir suffisamment encore à donner.
Après donc toute cette expérience trans-continentale, le prochain challenge est de répondre présent à l’appel du pays qui amorce en ce moment sa phase d’émergence et qui appelle à cette œuvre tous ses fils et toutes ses filles de la diaspora.
Charles Kouassi