Vainqueur des deux dernières éditions, le Maroc se présente comme le super favori de la septième édition du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) de football. En Algérie, il aura la pression des 17 autres nations à commencer par le Ghana, le Soudan et le Madagascar dans les matchs du groupe B. Va-t-il rééditer l’exploit pour être dans la logique du ‘’ jamais deux sans trois ‘’ alors que subsistent des tensions politiques avec l’Algérie ?
-Le grand favori mais…
Tout comme la Libye, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Cameroun, le Maroc sera également à sa cinquième participation au CHAN. On retient de lui qu’il est le vainqueur des deux dernières éditions à domicile en 2018 et au Cameroun en 2020. Deux trophées qui font de lui et de la RD Congo, les nations les plus titrées au niveau du palmarès. Deux trophées d’affilée qui forcent l’admiration et le respect et qui dégagent de la crainte chez ses adversaires.
Le Maroc arrive avec la ferme conviction de brandir à nouveau le trophée qu’il n’entend pas lâcher de sitôt. C’est dire que tous ses matchs seront des finales, à commencer par ceux de la poule C avec le Soudan, le Ghana et le Madagascar. Mais les tensions politiques entre le Maroc et l’Algérie qui ont failli arriver au forfait sinon au boycott des Lions locaux de l’Atlas pourront-elles leur permettre de faire une bonne campagne en terre algérienne ?
-Entre le jeu et l’enjeu politique, le Maroc a opté pour…
Conscient de l’enjeu, le Maroc a opté pour une position politique en décidant d’aligner son équipe olympique (U23). Un risque mais un choix que le Royaume Chérifien assumera jusqu’au bout. Et c’est pourquoi le sélectionneur Issame Charai a fait appel à des jeunes. Abdellah
Bentayg (21 ans), Rachid Ganimi (20 ans), Abdellah Kabadi (21 ans), Saad El Mernissi (20 ans), Achraf Ramzi (20 ans), Mohamed Souboul (20 ans), Afoub Khaijri (22 ans), Hamza Oukaili (21 ans), Ayoub Ballouchy (22 ans), Mehdi Maouhoub (19 ans)…
Un commando de 3 gardiens de but, 10 défenseurs, 7 milieux de terrain et 8 attaquants pour la plupart des clubs de Ligue 2 et Division 3. Même si on note la présence d’une poignée de jeunes joueurs évoluant dans des clubs bien connus tels WAC, FUS, MAS, Renaissance SB, il manque tout de même ceux du Raja, des FAR et autres. Une situation bien malheureuse qui ne permettra pas de mieux apprécier le Maroc dans sa gestion de conservation de son titre.
Adou Mel