Le vendredi 29 octobre 2021, à la cérémonie de clôture de la CGECI Academy 2021 au Sofitel Hôtel Ivoire à Abidjan Cocody, le ministre du budget et du portefeuille de l’État, Moussa Sanogo, a déploré que l’Afrique de l’Ouest ait autant de monnaies différentes qui constituent, selon lui, un frein dans les échanges commerciaux entre les pays.
« Vous imaginez les questions de monnaies. Nous en avons au plusieurs en Afrique de l’Ouest. Naturellement, ça crée un frein aux différentes transactions. La monnaie est un intermédiaire d’échange », a fait remarquer le ministre Moussa Sanogo.
La CGECI Academy 2021 avait pour thème ”Des crises et résilience des entreprises en Afrique”. Le ministre du budget, représentant la Premier ministre Patrick Achi à la cérémonie de clôture, a salué la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), organisateur du forum, pour le choix du sujet qui a accouché de 12 propositions pour des entreprises résilientes face aux crises actuelles et à venir.
Moussa Sanogo a dit la détermination du gouvernement à travailler avec le secteur privé qui, dira-t-il, joue un rôle majeur dans le développement du pays. « L’État accordera la plus grande attention à l’ensemble des propositions qui ont été formulées », a-t-il assuré.
Les responsables d’entreprises sont venues de plusieurs pays de la sous-région Ouest-africaine pour participer à cette édition du CGECI Academy qui n’avait pu se tenir en 2020, en raison de la crise de la Covid-19. Ils sont venus du Bénin, de la Guinée, du Togo, et du Ghana qui était le pays à l’honneur. Des entreprises venues de Madagascar étaient également présentes.
[ Jean-Marie Ackah, président CGECI : « Nous serons appelés à vivre dans un monde de crises permanentes, donc, nous devons nous adapter » ]
Jean-Marie Ackah, le président de la CGECI s’est réjoui de la tenue de cette édition du forum dans un contexte de crise sanitaire encore présente. Il s’est notamment félicité des conclusions des travaux.
«Les discussions et échanges qui se sont déroulés ont été particulièrement fructueux et intéressant, montrant ce qui a été déjà fait, et ce qui reste à faire pour booster nos entreprises et les aider à franchir de nouveaux paliers. (…) Ce que nous avons compris lors de ce forum, c’est que nous sommes appelés à vivre désormais dans un monde de crises permanentes. Nous devons nous adapter », a fait savoir le chef du patronat ivoirien.
Selon lui, les premiers bénéficier du forum sont les chefs d’entreprises du privé. Il a exhorté les différents chefs d’entreprises à rester engagés et déterminés pour des entreprises africaines, de modèles de résilience et d’efficience, dans un monde devenu imprévisible et incertain.
J-H Koffo