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    Prochaines élections générales : A propos d’une probable union : PDCI-FPI : «pas seulement une union PDCI-FPI. Il aura les ‘’unifiés’’ et il aura les autres » (KKP/député PDCI Yamoussoukro)

    Prochaines élections générales : A propos d’une probable union : PDCI-FPI : «pas seulement une union PDCI-FPI. Il aura les ‘’unifiés’’ et il aura les autres » (KKP/député PDCI Yamoussoukro)
    Publié le
    Par
    Dasse Claude
    Lecture 4 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    «Je dirai que nous allons vers une union du reste de toute la Côte d’Ivoire. Ce n’est pas une union seulement PDCI-FPI. C’est-à-dire qu’il y aura les ‘’unifiés’’ et il y aura les autres », a déclaré lors d’une conférence de presse le samedi 4 août 2018 à Abidjan, le député de Yamoussoukro commune, Kouassi Kouamé Patrice (KKP).

    Il a ajouté : « Moi, ce qui me fait sourire, et je vous demande vous-même d’analyser la chose, c’est ceci : on crée un parti d’unifié, la suite logique c’est quoi ? Que tout le reste soit dissous. Normalement, le RDR et tous ceux qui sont dans le parti unifié ne devraient plus exister. Or, ce qu’on constate, c’est qu’il y’a la résistance là. On n’est pas en train de partir vers la disparition de ces partis politiques qui sont dans le parti unifié, pour qu’il y ait effectivement un parti unifié, donc, c’est un marché de dupe. On est en train de voir qu’ils aillent jusqu’au bout de leur logique. Et ce qui aurait été logique, c’est qu’ils aillent maintenant aux élections locales qui arrivent, en unifié. Vous avez des gens, des cadres, des élus du PDCI qui disent : ‘’on est unifié’’ et qui vont déposer leurs dossiers à la Maison du Parti pour dire qu’on veut aller en tant que PDCI. Il faut savoir ce que vous voulez ».

    Au cours des échanges tenus à son cabinet d’Abidjan, l’avocat international est revenu en deux principaux points, sur la question du Sénat : « Le Sénat, structurellement, pour l’instant, est toujours bloqué puisque le président de la République prend une ordonnance. J’estime qu’il n’avait pas le droit de prendre une ordonnance pour créer le Sénat. Ce n’est pas la loi d’habilitation que le président de la République devrait prendre… C’est plutôt dans le cadre de la loi des finances. Mais dans tous les cas, nous, au niveau de l’Assemblée nationale, nous l’attendons. Puisque même dans le cadre de la loi d’habilitation, il faut ratifier l’ordonnance qui a été prise. Je suppose qu’il va être dans la logique aujourd’hui de dire que ‘’c’est dans le cadre de la loi d’habilitation qu’il a pris son ordonnance’, mais avant la fin de l’année, cette ordonne doit tomber sur le bureau de l’Assemblée nationale pour être ratifiée par les députés. Nous l’attendons ! Ça c’est la première chose. Deuxième chose, le tiers du Sénat qui doit être nommé n’est pas encore nommé. Est-ce que ça fait sérieux ? C’est même gênant. Mais en même temps, je me suis posé la question de savoir le pourquoi ? Un embryon de réponse qui me vient : en principe, la Haute Cour de justice est installée par le Parlement. Les membres, les magistrats de la Haute cour de Justice, c’est le parlement qui s’en charge. Peut être qu’on veut bloquer techniquement l’installation de la Haute cour de justice en mettant toujours le Sénat dans une situation d’inactivité pour ne pas qu’on puisse aller vers l’installation de la Haute cour de justice… »

    Enfin, KKP est revenu sur le blocage du processus du transfert de la capitale à Yamoussoukro afin que cette ville joue effectivement dans la pratique, son rôle de capitale politique de la Côte d’Ivoire. Et ce, à travers la construction des infrastructures adaptées à son statut.

    « Lorsque nous sommes arrivés à l’Assemblée nationale, c’est le premier courrier que j’ai adressé au président de la République. Je lui ai demandé qu’est-ce qu’il en ait pour le transfert de la capitale à Yamoussoukro ? Je l’ai dit et redit. Ce qui est gênant, le président Gbagbo avait pris un décret pour créer un organe qui est le Programme spécial pour le transfert de la capitale à Yamoussoukro. Quand vous dites que vous avez une volonté de transférer une capitale, ça veut dire quand même qu’il y a une réelle volonté, un minimum d’organisation. Donc, il y avait un Programme spécial avec un directeur exécutif, pour regarder le plan directeur, pour regarder qu’est-ce qu’on construit, … en collaboration avec le BNETD (Bureau national d’études techniques et de développement). C’était quelque chose de structuré qui existait. Quand le président Ouattara est venu au pouvoir, il prend un décret en 2012, et dissous le Programme spécial du transfert de la capitale à Yamoussoukro. Donc, je pense que c’est clair : il y a une volonté politique affichée de la part du président Gbagbo, et je l’ai dit, plusieurs fois déjà, pour que le transfert de la capitale soit effectif, et une volonté politique affichée pour que le transfert de la capitale ne se fasse pas à Yamoussoukro, de la part du président Ouattara. Décret, avec la suppression de décret. On ne peut pas être plus clair que ça », a-t-il soutenu.

    Dans les semaines à venir, le parlementaire a promis une nouvelle rencontre avec les journalistes pour se prononcer encore sur l’actualité nationale de plus en plus évolutive.

    Claude Dassé

     

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