Élu Président du Conseil d’administration de la Mugefci (Mutuelle générale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire) au cours de l’assemblée générale qui s’est tenue mercredi 25 octobre 2017, Mesmin Comoé tend la main à ses adversaires pour construire une mutuelle forte.
Vous venez d’être élu à la tête du Conseil d’Administration de la Mugfeci quels sont vos premiers mots?
Ce sont particulièrement des mots de remerciements. Tout d’abord au Premier ministre qui n’a ménagé aucun effort à permettre la mise en place d’un comité national électoral doté de personnalités crédibles et rigoureuses. Ils ont abattu un travail formidable afin de permettre des élections transparentes. Nos remerciements vont également à l’endroit de nos mutualistes, qui nous ont fait confiance et nous ont porté à la tête de cette institution. Nous leur rappelons encore que tous les engagements pris pendant les campagnes seront tenus.
Quels sont donc ces engagements-là ?
Le premier engagement que nous avons pris, est de corriger un certain nombre d’injustices au nombre desquelles la prise en charge des fonctionnaires en attente de leur premier mandatement. Je pense que dès les premiers conseils que nous allons tenir, nous allons instruire la Direction Générale, à l’effet de mener l’étude de la prise en charge de ces fonctionnaires et stagiaires au niveau des prestations de la MUGEFCI. Également , nous voulons aller plus loin, en rendant possible la prise en charge de tous les auditeurs d’écoles formation de fonctionnaires, moyennant un paiement sur leur bourse. Les fonctionnaires grognent aujourd’hui du fait des différents systèmes de quota imposés, et des différentes clauses qui devraient pouvoir valider les bons de mutuelles. Nous allons nous atteler à prendre des dispositions à ce niveau en attendant la mise en place de ce que nous avons nommé, ”la Carte unique et intelligente” qui devrait pouvoir régler ces problèmes au niveau du bon. Enfin, bien entendu, il y’a le défi de la couverture maladie universelle que nous voulons aussi relever.
Allez-vous pouvoir aussi, relever le défi de la réconciliation au niveau de cette mutuelle au cours de votre mandat?
Bien entendu, il ne peut y avoir de mutuelle sans solidarité. Il faut que nos adversités et nos rivalités que nous avons connues pendant le jeu électoral s’estompent pour que la solidarité s’installe. J’appelle donc mes adversaires d’hier à comprendre que le jeu électoral est bel et bien terminé. En ce qui les concerne, d’ailleurs, chacun de ces camarades a des qualités qu’il pourra mettre à la disposition de la mutuelle. Nous voulons simplement qu’ils acceptent la main tendue, afin qu’ensemble nous puissions travailler au rayonnement de notre maison commune.
Propos transcrits par Roxane Ouattara