Une messe d’action de grâce a été dite vendredi 16 janvier à Kinshasa en la mémoire de feu le président Laurent-Désiré Kabila, assassiné le 17 janvier 2001 au Palais de marbre à Kinshasa,
Ce culte a été organisé à la Cathédrale du centenaire protestant au Congo, en présence de nombreuses personnalités politiques du pays dont le président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo et celui de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku.
Le président Joseph Kabila été absent lors de la messe d’action de grâce en mémoire de son père comme celui de l’année précédente, mais il a été présent au mausolée pour déposer sa gerbe de fleurs, accompagné de nombreux dignitaires du pays et personnalités qui se sont rendus aussi à leur tour au mausolée de Laurent-Désiré Kabila, construit à quelques mètres du Palais de la nation, dans la Commune de la Gombe.
Plusieurs autres activités sont prévues à travers le pays pour commémorer les 14 ans de la mort de celui qu’on appelait le “soldat” du peuple.
Les jeunes de la capitale ont organisé une conférence-débat planchée sur le thème « la parole assassinée » pour commémorer les 14 ans de la mort de Laurent-Désiré Kabila et les 54 ans de Patrice Emery Lumumba.
Pour leur part la voix de sans voix (VSV) et l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO) demandent au gouvernement de mettre en œuvre les recommandations de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples sur l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila, troisième président de la RD Congo après avoir renversé le président Mobutu du pouvoir en 1997.
Selon ces deux ONG de défense des droits de l’homme, la commission africaine des droits de l’homme et des peuples a notamment recommandé à la RD Congo de libérer les personnes détenues dans le cadre de l’assassinat de Laurent-Désiré Kabila.
Banny KALABANZA