L’affaire d’espionnage par les services secrets russes pendant les présidentielles aux États-Unis, le conflit syrien, et le dossier la Corée du nord, avaient crispé les relations les deux grandes puissances mondiales. Depuis lundi 5 février 2018 , la tension a baissé d’un cran avec la signature du nouveau traité sur l’entrée en vigueur du traité sur la réduction de leur armement respectif dans le but ultime d’élimination des armes nucléaires dans le monde.
« Les États-Unis d’Amérique et la fédération de Russie appliquent le Traité sur les Mesures de réduction et de limitation supplémentaires des armements stratégiques offensifs (le nouveau Traité START) depuis 7 ans. Le 5 février 2018 marque la date à laquelle les limites essentielles du Traité sur l’arsenal nucléaire stratégique des pays entrent en vigueur », indique un communiqué du département d’État des Etats-Unis dont Afrikipresse a eu copie.
« les États-Unis ont accompli leurs réductions et ont atteint ces limites en août 2017. La fédération de Russie a exprimé à plusieurs reprises son engagement en faveur du nouveau Traité START, y compris en faveur de l’atteinte des limites essentielles, et nous nous attendons à ce que nos prochains échanges de données au titre du Traité réaffirment cet engagement. Les États-Unis et la fédération de Russie échangeront des données sur leurs arsenaux stratégiques respectifs dans le mois qui vient, comme nous le faisons deux fois par an depuis sept ans, conformément au Traité. Par le biais du régime de vérification du Traité, qui inclut des inspections sur place avec préavis court dans les bases et installations militaires, les États-Unis sont en mesure de vérifier les données fournies par la Fédération russe concernant son arsenal nucléaire. Le régime de vérification permet aux deux pays de mieux connaître leurs systèmes respectifs de dissémination, d’ogives et d’installations, ainsi que d’échanger des données pour effectuer le suivi du statut et de la composition des systèmes d’armement nucléaire. Le nouveau Traité START reste une composante essentielle au soutien des efforts de non-prolifération dans le monde et à la stabilité stratégique entre les États-Unis et la fédération de Russie », a précisé Mme Heather Nauert, porte-parole du Bureau du département d’État.
Philippe Kouhon