Réaction du Capitaine de Vaisseau Malick N’DIAYE , Chef des opérations de la marine nationale du Sénégal sur le sommet de l’Union africaine consacré à la sécurité et à la sûreté maritimes , en Afrique.
” L’urgence est là. C’est très urgent je dirai vu l’enjeu des mers en Afrique. On voit bien qu’il y a nécessité de prendre en compte la sécurité et la sûreté maritimes . Parce que actuellement l’économie africaine est tournée vers la mer et certainement il y’a des défis qui sont liés à cet engouement. On parle maintenant de maritimisation de l’économie. Il y aura toujours des défis, des menaces qui sont liées à cette maritimisation de l’économie.
Il est impératif que les africains prennent les taureaux par les cornes et que dès à présent, ils soient conscients des retombées de la mer. Et cela vaut la peine que soient mis en place des instruments nécessaires, que ce soient des instruments juridiques, que ce soient les moyens d’actions, que ce soient les moyens d’interception pour pouvoir prendre en compte cette sécurité et cette sûreté maritimes.
Tout ce qu’on attend de cette charte, c’est qu’il y’ait un engagement ferme. Que les États soient fermement engagés à mutualiser leurs moyens, à échanger des informations pour que ensemble on puisse prendre en compte cette insécurité qui est transnationale. Les frontières maritimes sont difficiles à gérer. Les océans et les mers qui représentent 71% de la terre sont difficiles à gérer. Donc il faut qu’on mette en commun nos moyens, une synergie pour pouvoir prendre en compte cette sécurité maritime”.
Korona Sékongo, envoyée spéciale à Lomé