Patrick Achi indique que les résultats du sommet sur le nouveau pacte financier mondial qui s’est tenu en France «vont impacter les populations».
Ouvert au palais Brongniart à Paris les 22 et 23 juin 2023, le sommet sur le nouveau pacte financier mondial à rassembler des chefs d’État et de gouvernements, des organisations internationales, des dirigeants du secteur privé et des Ongs. Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a exprimé sa satisfaction à la clôture de ce rendez-vous sur un nouvel ordre financier. « Nous sommes heureux d’avoir participé, au nom du Président de la République Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, à cet important sommet », a-t-il déclaré.
Lutte contre le changement climatique
Plus de 300 chefs d’États et de gouvernements, des leaders organisations internationales, des patrons du secteur financiers et des représentants de la société civile ont pris part au sommet sur le nouveau pacte financier mondial. Pendant deux jours, les participants ont échangé sur les aspects d’un nouvel ordre mondial pour le financement de la lutte contre le changement climatique et ses effets désastreux.
Pour le chef du gouvernement ivoirien, l’espoir est permis avec ce sommet même si jusque-là les promesses des autres rencontres n’ont pas été tenues. « Nous avons tout lieu de croire que dans les mois et années à venir les résultats et l’impact seront senti en Côte d’Ivoire mais aussi sur le continent africain », a dit Patrick Achi.
« Nous sommes également heureux qu’un certain nombre de préoccupations africaines en général et en particulier de la Cote d’Ivoire abordées avec beaucoup de franchise en particulier la lutte contre les changements climatiques et la lutte contre la pauvreté avec les moyens financiers nécessaires à mobiliser en vue d’une solution durable. », a ajouté le Premier ministre.
100 milliards de dollars de financement vert
Selon Patrick Achi, les participants ont reconnu l’inefficacité des mécanismes financiers actuels en faveur des pays en développement. Ils ont donc convenu d’explorer d’autres pistes de financement notamment le secteur privé.
« On part avec une analyse précise de la situation actuelle qui reconnait qu’après cinquante ans de fonctionnement les systèmes financiers internationaux mis en place pour soutenir les pays en développements ne sont plus adaptés donc inefficaces face aux défis de l’heure. Ce qui requiert des changements profonds pour mobiliser des ressources beaucoup plus importantes », précisé M. Achi
Le FMI a annoncé une rallonge des financements verts en faveur des pays du Sud. Ainsi, ce sont à 100 milliards de dollars mis à disposition des pays en développement. Quant à la Banque mondiale, elle prévoit d’intégrer, à ses accords avec ces pays, une nouvelle clause de suspension du paiement de la dette en cas de catastrophe.
Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial vise à instaurer un nouveau consensus pour un système financier international plus inclusif. Il a dégagé des pistes permettant de lutter contre les inégalités, de financer la transition climatique et de rapprocher de l’atteinte des objectifs de développement durable.
Yaya K