C’est le début de la Coupe Banque Nationale de tennis au PEPS de l’Université Laval. La favorite du tournoi, Venus Williams, qui est classée 19e du monde, a rencontré les médias lundi matin.
L’aînée des soeurs Williams est sans doute le plus grand nom du tennis féminin à prendre part au tournoi de Québec depuis sa création en 1993. Un moment de grandes émotions pour le directeur du tournoi, Jacques Hérisset.
« En 22 ans, nous avons eu de grandes joueuses. Mais cette fois-ci, c’est un moment bien particulier puisque Venus Williams a accompli beaucoup, au cours des années », a-t-il dit.
Celle qui a remporté 45 titres en simple sur le circuit de la WTA souhaitait vivre une nouvelle expérience en s’amenant à Québec. Depuis son arrivée, elle a pris du temps pour visiter le Vieux-Québec, qu’elle a comparé à Disneyland.
« C’est toujours excitant d’aller dans de nouveaux endroits pour jouer au tennis. Quand j’ai reçu l’invitation de Québec, je me suis dit : « Allons-y. » L’endroit est spécial pour ma famille. C’est ici que ma soeur Serena a disputé son premier tournoi professionnel », a rappelé l’ainée des Williams.
Interrogée sur ce qui la motive à s’inscrire à un tournoi comme celui de Québec, Venus a répondu qu’elle avait conscience que toutes les joueuses qui l’affrontent sur le court veulent donner tout ce qu’elles ont pour la battre. « Je vais devoir mettre mon expérience à profit pour connaître un bon tournoi. »
Sa venue à Québec survient à la suite de son récent et premier passage à la Coupe Rogers de Montréal, où elle était une favorite de la foule.
« Je crois que l’accueil du public là-bas y est pour quelque chose dans ma décision de jouer ici », a poursuivi la joueuse de 34 ans.
Elle a souligné avoir apprécié le tournoi montréalais, malgré sa défaite en finale contre la Polonaise Agnieska Radwanska.
Venus Williams jouera son premier match mardi soir, face à la Québécoise Françoise Abanda, 17 ans. Williams sait qu’elle affrontera une jeune joueuse talentueuse, mais elle mise sur son expérience pour l’emporter.
« Ce que j’ai vu d’elle à Montréal me porte à croire qu’elle a une belle carrière devant elle », a affirmé l’Américaine.
Lors du match d’ouverture en matinée, l’Allemande Tatjana Malek l’a emporté 7-6 (11/9) et 6-4 sur l’Américaine Anna Tatishvili, 8e tête de série.
afrikipresse avec radio-canada
