Elle est présente dans le ciel depuis plus de 70ans. Leader dans la technologie aéronautique en Afrique, Ethiopian Airlines entend partager son expérience avec les autres compagnies africaines.
« En tant que compagnie aérienne qui opère dans le secteur de l’aviation en Afrique depuis plus de 70 ans, nous connaissons mieux l’Afrique que tout autre transporteur. Nous offrons un service quatre étoiles avec un équipage de conduite bien formé à bord de nos vols. Nous sommes parmi les rares compagnies aériennes au monde à exploiter simultanément les B787 et A350, les deux avions les plus avant-gardistes. Au moment où nous parlons, nous exploitons 21 B-787 et 6 Airbus-A350, et nous en avons plus sur commande » a confié à Afrikipresse, M. Tadelé Barega, Directeur régional de Ethiopian Airlines basé à Abidjan.
La compagnie qui lance le 10 mai prochain son vol direct, Abidjan-New York entend réduire ainsi non seulement le coût du transport sur les départs d’Abidjan à New York mais également sur la distance et le temps mis pour rallier les deux villes qui autrefois nécessitait le détour par Paris avec un peu plus 15 heures de trajet.
« Nous préconisons une meilleure coopération entre les Africains pour développer leurs transporteurs en mettant en œuvre le marché unique du transport aérien africain lancé lors du récent sommet de l’Union africaine à Addis-Abeba. Nous prospérerons mieux si nous sommes solidaires et travaillons pour le bien commun.En tant que plus grande compagnie aérienne en Afrique, nous réalisons que nous avons la responsabilité de diriger la croissance de l’industrie de l’aviation sur le continent et de créer une meilleure connectivité aérienne pour tous les Africains. C’est pourquoi nous proposons cette nouvelle route aux voyageurs vers la Côte d’Ivoire » a-t-il martelé.
Certaines personnalités ivoiriennes continueront d’être nostalgiques de Air France et faire le détour par Paris, ou bien tous garderont l’esprit du dernier sommet de l’UA qui veut que le continent ait un marché unique du transport aérien et consommer africain à moindre coût ?
Philippe Kouhon