Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahoré Konan, a présidé, le vendredi 17 novembre 2023, dans la capitale politique, la 3ème réunion du comité de pilotage suivie de la visite des travaux de réhabilitation des lacs.
À la tribune de la fondation Félix Houphouët-Boigny, pour la recherche de la paix, où s’est tenue la rencontre avec les experts du centre anti-pollution (CIAPOL), membres de la coordination du projet de réhabilitation des lacs, le ministre Jacques Assahoré a, dans son adresse d’ouverture, rappelé les enjeux de ce projet pour le gouvernement et pour le district de Yamoussoukro.
« Les efforts de lutte contre la pollution des lacs, permettront de donner une image reluisante à notre capitale politique. Cette ville qui abritera dans un mois la CAN 2024, à travers le nettoyage des lacs, va favoriser l’écotourisme, qui sera bénéfique pour les populations, mais surtout, pour la jeunesse de Yamoussoukro. C’est en fédérant nos efforts, que nous réussirons à relever le défi de la préservation d’un environnement sain pour nos populations.», a fait savoir le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Jacques Assahoré Konan.
Avant de mettre le cap sur la visite des lacs. Le ministre et sa délégation ont visité successivement le lac aux caïmans en bordure du palais de Yamoussoukro, le grand lac qui ceinture le quartier énergie, et le lac derrière les 80 logements de la commune. Au terme de cette visite, le ministre Jacques Assahoré a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement des travaux.
Confié au CIAPOL, le projet de réhabilitation des treize (13) lacs de Yamoussoukro, dont l’état de dégradation est avancé, a débuté, il y a près d’un an. Ce projet a pour objectif, de nettoyer mécaniquement les lacs, afin de leur permettre de jouer leur rôle, à la fois touristique, écologique et sanitaire. Il s’inscrit aussi dans le cadre de l’organisation de la CAN et aussi dans l’assainissement du milieu environnemental dans lequel vivent les populations de Yamoussoukro.
Peu avant, Yapo Bernard, directeur du Centre ivoirien, anti-pollution (CIAPOL) a expliqué les difficultés que son équipe rencontre sur le terrain. « Aujourd’hui, il s’agit de mener une lutte mécanique, qui consiste à enlever les végétaux aquatiques et les évacuer ailleurs. Cette lutte mécanique est vraiment conseillée, à travers des engins nautiques, via des bateaux, qui sont postés dans les différents cours d’eau, pour arracher les végétaux et les évacuer vers des lieux d’entreposage. Les repousses rapides des végétaux, sont liées aux éléments nutritifs très riches, qui se trouvent dans ces lacs. Avec aussi, les eaux usées, issues des ménages, qui concourent à enrichir ce milieu, en éléments nutritifs », a-t-il indiqué.
« Pour qu’on puisse mettre fin à la repousse de ces végétaux, c’est de les nettoyer et aussi agir en amont.(…) Tous, nous ne devrons plus polluer les lacs. Que ce soit les ménages, et autres », a-t-il ajouté.
Harry Diallo à Yamoussoukro