L’enlèvement de quatre camionneurs marocains dans le nord du Burkina Faso souligne encore l’incapacité de la junte à juguler l’insécurité. Accusé de détourner l’attention par des campagnes de désinformation, le régime de Ouagadougou peine à répondre aux défis sécuritaires du pays.
Selon un article de RFI publié le 20 janvier 2025, quatre camionneurs marocains ont été enlevés dans une région du nord du Burkina Faso, où les attaques terroristes continuent. Cet incident met en évidence l’impuissance des autorités militaires à contenir la menace djihadiste, tandis que les populations subissent les conséquences de cette crise sécuritaire.
Depuis leur arrivée au pouvoir, les dirigeants de la junte ont multiplié les discours populistes et les attaques verbales contre des nations étrangères, notamment la Côte d’Ivoire. Des figures comme Ibrahim Maïga et Alino Faso sont pointées du doigt pour leur rôle dans la diffusion d’infox visant à déstabiliser des voisins, détournant ainsi l’attention des véritables enjeux internes.
Alors que ces campagnes s’intensifient, l’insécurité continue pourtant de gangréner les zones rurales avec des enlèvements et des attaques meurtrières. L’absence de réponse efficace à ces défis suscite des critiques sur la gestion de la crise par la junte.
Les Burkinabè, pris en étau entre les djihadistes et l’inaction de leurs dirigeants, attendent désespérément des mesures concrètes pour rétablir la paix et la sécurité.
Philippe KOUHON