L’attentat de Paris dans la nuit d’hier vendredi 13 novembre 2015, n’a pas laissé indifférent les citoyens béninois, qui de loin ont suivi les massacres revendiqués par L’État islamique (EI).
« Une organisation qui réussit à occuper pratiquement tout le monde et bien ce n’est pas rien. Surtout si on se réfère aux impacts et aux stratégies. Qui pouvait s’y attendre ? Pendant que les Français s’apprêtaient à savourer une victoire contre l’Allemagne l’élément modificateur survint avec plusieurs morts. Il est important également de préciser que c’est plusieurs points d’attaque si je ne me trompe. Certainement une bonne réelle préparation d’êtres humains qui n’ont pas peur de mourir et attaquent à visage découvert. Charlie Hebdo, cette fusillade, les actions en Afrique Et que sais-je encore ? L’EI a franchi la ligne rouge. Et il faut maintenant plus de solidarité au niveau des États pour venir à bout du terrorisme. Toutes mes condoléances à la France et à la famille des », a déclaré Childéric Sessou géographe et journaliste, au micro d’Afrikipresse.
« En fait ici, rien n’est prévisible. Vous avez la preuve. Une ceinture explosive déclenchée, il y a une première à toute chose. Je ne veux pas penser au pire. Prions juste pour que les participants à la Cop 21 ne soient pas une cible. Nous avons besoin de cette conférence. Même si les précédentes n’ont pas donné grand-chose, il ne faut pas baisser le bras. Il urge de trouver les moyens contre les impacts du changement climatique. Donc je souhaite que cette conférence se déroule bien et sans perturbation », a ajouté notre interlocuteur.
De son côté, Pascal Iréné Koupaki, candidat à la présidentielle de 2016 demande à tous les Béninois de la Diaspora d’échanger des messages entre eux afin de s’assurer que tout le monde se porte bien , et a présenté toutes ses condoléances à tout le peuple Français qui vient d’être « attaqué dans sa chair » selon ses propos : « J’exprime ma solidarité au Gouvernement français et re précise mon attachement aux valeurs démocratiques et de liberté d’expression et je tiens à précise que nulle n’a le droit d’imposer ses croyances aux autres et que ceci relève d’un acte et d’une conscience privés et personnels ; J’espère que le Gouvernement français saura trouver les moyens afin d’assurer la sécurité non seulement de sa population mais aussi de toute la Diaspora béninoise de Paris et de ses environs ».
Ariel Gbaguidi