Colonel Assimi Goïta fait-il peur au couple franco-allemand ? Face aux derniers développements de la crise de la coopération militaire entre le Mali et la France, et qui secoue aussi, l’Allemagne, on finit par se poser cette question. Évidemment, après tout cela, le Mali a le droit de diversifier ses partenaires de développement.
Justement, la France n’accepte pas que le Mali se tourne vers la Russie. Quelle douleur à l’Élysée, quand les statistiques économiques dans la région du sahel ne feront plus d’évocations fastueuses financières pour assurer le reflet du poids de l’armée française au Mali. Mais, qu’en pense le gouvernement français ?
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Une coopération ratifiée entre deux pays reste une forme de diplomatie libérale à condition, bien sûr que les orientations des accords de la coopération satisfassent les deux pays : La France et le Mali. Mais, pourquoi le Mali se heurte-t-il dans sa légitimité d’insatisfaction à une colère de l’Elysée. L’Australie a adopté cette même tactique du droit de la coopération en retirant 12 sous-marins d’une commande à la France : Dans cette affaire, l’Australie n’avait plus confiance en la France. L’Australie s’est tournée vers les États Unis. La coopération est une organisation pas trop complexe.
C’est pourquoi, le silence du Malien Colonel Assimi Goïta fait peur à l’Elysée. L’avantage est du côté du président de la transition malienne. Colonel Assimi Goïta signe avec la Russie. Bien sûr, cela fait bientôt 10 ans que les villes maliennes de Kidal, Tombouctou, Meneka, Sevaré et le Nord, le Sud sont sous le contrôle des terroristes. Les Maliens sont déçus, on ne rigole plus.
À bien regarder, le Colonel Assimi Goïta qui vit une expérience curieuse et crispée veut tenter de moderniser la société politique malienne et au passage réformer la coopération franco-malienne.
Ben Ismaël
