La Côte d’Ivoire a lancé son projet de mobilité électrique et énergies renouvelables, lors du forum de la CEDEAO, ESEF 2024.
Le directeur de cabinet du ministre des Transports de Côte d’Ivoire, a lancé le projet de mobilité électrique et énergies renouvelables, le jeudi 28 novembre 2024 à Abidjan, lors du forum sur l’énergie durable de la CEDEAO (ESEF) 2024. Ce projet innovant qui vise à réduire les émissions de CO₂ par la promotion la mobilité électrique intégrée aux énergies renouvelables cible en priorité les véhicules à deux et trois roues.
La Côte d’Ivoire franchit un nouveau cap dans la lutte contre le réchauffement climatique avec le lancement du Projet de mobilité électrique intégrée aux solutions énergétiques renouvelables. Cet ambitieux projet s’inscrit dans une dynamique de transition énergétique en Afrique de l’Ouest. L’objectif : transformer le secteur des transports en un moteur de durabilité et d’innovation.
Un projet sous l’impulsion du ministre Amadou Koné
Lors de la session spéciale consacrée à l’intégration de la mobilité électrique aux solutions d’énergies renouvelables, le directeur de cabinet du ministre des Transports, Dioman Coné, a livré un message fort au nom de son ministre Amadou Koné. Soulignant l’urgence climatique, il a rappelé que le secteur des transports en Côte d’Ivoire est responsable de 15 % des émissions de CO₂. Face à ce constat alarmant, le projet de mobilité électrique se positionne comme une réponse stratégique, alignée sur les engagements internationaux du pays, notamment l’Accord de Paris.
En liaison avec plusieurs services compétents de l’État ayant une mission en matière de mobilité durable, et en collaboration avec le secteur privé, le ministre Amadou Koné a réaffirmé son engagement à travers une vision articulée autour de quatre piliers stratégiques : un renforcement institutionnel et financier, des démonstrations technologiques à travers des projets pilotes, une sensibilisation des communautés et un système rigoureux de suivi-évaluation.
Des impacts sociaux et économiques
Présenté par M. Georges Bohoussou, coordinateur du projet, ce programme met l’accent sur l’amélioration des conditions de vie des populations, en particulier des femmes et des jeunes dans les zones périurbaines et rurales. Les bénéficiaires directs incluent les coopératives agricoles et les entrepreneurs, avec un accent sur les deux et trois roues électriques pour le transport de marchandises.
Sutenu par l’ONUDI et financé en partie par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) à hauteur de 1,6 million de dollars, avec une contribution ivoirienne de 13 millions, ce projet vise également à stimuler l’économie verte à travers la création d’emplois locaux et le renforcement des chaînes de valeur. Parmi les sites pilotes figurent Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké, Korhogo, Odienné et San Pedro.
Un projet d’intégration régionale
En collaboration avec le Centre des Énergies Renouvelables et de l’Efficacité Énergétique de la CEDEAO (CEREEC) et d’autres acteurs nationaux et internationaux, le projet s’appuie sur une approche inclusive. Il ouvre la voie à l’adoption des transports capacitaires électriques (BRT, métro) et répond à une aspiration régionale pour un développement durable.
Au-delà de la réduction des émissions, ce projet est une opportunité économique et écologique pour l’intégration régionale, le renforcement des capacités locales et la promotion d’un mode de vie plus sain.
Appel à l’action
En clôture de la session, Dioman Coné a appelé les parties prenantes à travailler en synergie pour assurer le succès du projet. « Les défis sont nombreux, mais les opportunités pour transformer notre système de transport en un modèle durable sont immenses », a-t-il affirmé, réitérant le leadership du ministre Amadou Koné et la vision du président Alassane Ouattara pour une Côte d’Ivoire résiliente et moderne.
Ce lancement marque le début d’une nouvelle ère pour les transports en Côte d’Ivoire. En misant sur les énergies renouvelables et l’innovation technologique, le projet de mobilité électrique se positionne comme un modèle à suivre pour toute la région ouest-africaine.
Avec Sercom