L’opposition guinéenne menace d’organiser des manifestations politiques sur toute l’étendue du territoire national à partir du 15 décembre prochain si ses ‘’principales revendications’’ ne sont pas prises en compte par le pouvoir de Conakry.
‘’S’il n’y a pas une volonté réelle du pouvoir en place de satisfaire nos revendications, nous allons reprendre nos manifestations. Car les structures à la base sont plus déterminées. Et nous irons jusqu’au bout”, a prévenu Cellou Dalein Diallo, Président du parti de l’union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).
Le porte-parole de l’opposition, Aboubacar Sylla a ajouté : ‘’ Nous avons décidé de donner jusqu’au 15 décembre pour pouvoir satisfaire nos revendications. Si rien n’est fait jusqu’à cette date, nous allons rentrer dans un cycle des manifestations qui vont aller crescendo jusqu’à ce que l’entièreté de nos revendications soit satisfaite’’.
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Revenant sur ce qui a pesé pour que le collectif des partis politiques attende jusqu’à cette date, M. Sylla souligne que le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Alassane Condé a promis de rencontrer la classe politique, jeudi 27 novembre, pour dit-il, ‘’statuer sur les conclusions des accords au Palais du peuple’’ à Conakry.
” Nous sommes une opposition pacifique, nous allons dans la rue quand nous sommes contraints de sortir, parce que ce n’est pas ça notre vocation. Chaque fois qu’il y a une opportunité de recourir à d’autres voies pour arriver à notre objectif, nous saisissons cette opportunité’’, explique l’opposant.
L’opposition revendique entre autres, l’organisation rapide des élections communales et communautaires, la recomposition de la commission électorale nationale indépendante (CENI), la reprise intégrale du recensement générale de la population .
Mamadou Aliou Diallo à Conakry