Alors en déplacement depuis dimanche 30 août au Moyen Orient, le Président guinéen, Alpha Condé a convoqué lundi soir, à travers un décret signé le 31 août 2015, le corps électoral au premier tour de l’élection présidentielle le dimanche 11 octobre.
Selon l’acte lu sur les antennes de la télévision nationale, les bureaux de vote sont ouverts de 7 heures et sont clos à 18 heures sur l’ensemble du territoire national, les ambassades et consulats concernés.
Pour la mise en application correct du décret, le chef de l’Etat demandé au président de la commission électorale nationale indépendante –CENI-, à la présidente de la haute autorité de la communication –HAC-, au ministre de la Justice, au ministre de l’Economie et des Finances, au ministre des Affaires étrangères, au ministre des Guinéens de l’étranger, au ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, au ministre de l’Intérieur, chacun en ce qui le concerne de jouer le rôle qui lui est dévolu.
Pendant que la date butoir du dépôt de dossier de candidatures est fixée ce 1er septembre, seulement six candidats sont en lice pour l’élection présidentielle du 11 octobre. Ce sont le président sortant Alpha Condé candidat à sa propre succession, Cellou Dalein Diallo, leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée –UFDG-, Sidya Touré de l’Union des forces républicaines –UFR-, Papa Koly Kourouma, de Génération pour la Réconciliation, l’Union et la Prospérité –GRUP-, Faya Millimono du Bloc libéral –BL- et Georges Gandhi Tounkara de l’Union guinéenne pour la démocratie et le développement -UGDD-.
Pour l’heure, sauf une surprise, le seul candidat qui n’a pas déposé, et qui est attendu à la cour constitutionnelle, reste Lansana Kouyaté du parti de l’Espoir pour le développement national –PEDN-.
Contrairement à la présidentielle de 2010 avec 24 candidats, celle de 2015 aura enregistré 7 seulement avec une majoration de la caution de 800 millions contre 400 millions en 2010.
Aliou BM Diallo, à Conakry