La Côte d’Ivoire, le Ghana, les États-Unis et les industriels du cacao et du chocolat ont signé, mercredi 27 novembre 2024, un accord cadre 2024-2029. Cet engagement marque une nouvelle étape dans la lutte contre le travail des enfants dans les zones cacaoyères, sous le leadership de la Première Dame ivoirienne, Dominique Ouattara.
Un engagement renforcé pour une cause universelle
Dans les locaux du cabinet de Dominique Ouattara, à Cocody-Ambassades, s’est tenue une cérémonie historique regroupant des figures clés de la lutte contre le travail des enfants. Ce nouvel accord vise à coordonner et intensifier les efforts pour prévenir et éliminer progressivement le travail des enfants dans les communautés cacaoyères de la Côte d’Ivoire et du Ghana.
Signé en présence de Dominique Ouattara, Présidente du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la Traite, l’Exploitation et le Travail des Enfants (CNS), ce cadre d’action quinquennal repose sur des engagements multisectoriels. Il mobilise non seulement les gouvernements ivoirien et ghanéen, mais aussi des partenaires internationaux tels que le Département du Travail des États-Unis, la World Cocoa Foundation (WCF), l’Organisation Internationale du Travail (OIT), l’UNICEF et d’autres acteurs clés.
Les priorités du cadre d’action 2024-2029
Le nouveau cadre d’action définit des axes stratégiques pour combattre les causes profondes du travail des enfants, notamment, l’amélioration du bien-être des enfants et de leurs familles dans les communautés productrices de cacao ; le renforcement des systèmes de suivi et de remédiation pour identifier et remédier aux cas de travail des enfants ; l’accès élargi à une éducation de qualité et à des formations techniques et professionnelles ; le soutien aux services sociaux et à la protection sociale des familles ; l’augmentation des revenus des ménages et autonomisation des femmes et des jeunes dans ces zones et enfin, la promotion du dialogue social pour une action collective et durable entre autres.
Un plan d’action concret, assorti d’indicateurs précis, sera élaboré dans les six prochains mois pour assurer une mise en œuvre effective des engagements.
Des signataires engagés
Dominique Ouattara a salué cet accord en insistant sur son approche holistique : « Ce partenariat offre un nouvel espoir pour des résultats significatifs grâce à la conjugaison de nos efforts. Nous continuerons à coordonner et à suivre la mise en œuvre de ce cadre d’action. »
S.E. Mme Jessica Davis Ba, Ambassadrice des États-Unis, et S.E.M. Frederick Daniel Laryea, représentant du Ghana, ont réaffirmé l’engagement de leurs pays à œuvrer pour la protection des enfants, tout comme Chris Vincent, président de la World Cocoa Foundation, qui a souligné le rôle essentiel de l’industrie dans cette lutte.
Une collaboration internationale exemplaire
La cérémonie, qui a réuni des ministres, des ambassadeurs, des représentants d’organisations internationales et des acteurs du secteur privé, illustre une mobilisation sans précédent pour une cause universelle.
Avec cet accord, la Côte d’Ivoire et ses partenaires ouvrent une nouvelle page dans la lutte contre le travail des enfants, renforçant leur détermination à bâtir un avenir meilleur pour les communautés cacaoyères et à assurer le bien-être des générations futures.
Philippe Kouhon