Dis moi avec qui tu marches et je te dirai qui tu es. Cette assertion colle bien avec Mamadou Touré, candidat aux régionales dans le Haut-Sassandra. Pour cette bataille électorale à venir, il a su, avec délicatesse, réunir autour de lui des cadres dynamiques et représentatifs dans la région.
Je l’avais écrit il y a peu de temps dans l’un de mes textes. Il est accompagné par les 11 députés sur 15 que compte la région. Il s’agit de Tchin Michel (Bediala – Gonate), Kone Zana (Gadouan), Mohamed Coulibaly (Daloa), Amaral Fofana (Daloa), Vedea Blikan (Dania), Kady Diarra (Daloa), Oumar Sanogo(Vavoua), Drigoné Bi (Vavoua), Koné Issiaka (Issia), Trazéré Olibé (Issia) et Sui Bi Guillaume (Seitifla). Les 5 maires sur 6 que compte la région sont également avec lui. On peut citer notamment Stéphane Gbeuly (Daloa), Kalou Bonaventure (Vavoua), Fanny Karim (Issia).
Il a mobilisé autour de lui des figures emblématiques de la région. On peut citer Alexis Kokpa, Barthélemy Inabo Zouzoua, Yves Zogbo Junior, Rachelle Gogoua, Koffi Serge, Noel Seri Gnoleba, Raphaël Lakpé. Comment peut on perdre avec autant d’hommes de qualité, qui ont marqué et qui continuent de marquer l’histoire de ce pays.
D’aucuns diront qu’une élection, c’est le terrain. On va les rassurer sur ce point. Chaque cadre porte en lui et sur ses épaules les aspirations de leurs villages, de leurs cantons, de leurs départements, de la région. Leurs seuls noms mobilisent et captent des électeurs.
Qu’avons-nous en face ? Des visages méconnus et inconnus. Des personnalités du passé, dans le passé et dépassées. Des tribalistes qui n’existent que par le discours discriminatoire et infâme. Des personnalités qui n’ont quasiment aucun mérite à l’exception du président sortant du conseil régional, Alphonse Djédjé Mady. Lui-même ne vit que sur les résidus de son passé dont se souviennent très peu les jeunes de la région.
Le Haut-Sassandra s’apprête donc à tourner une page. Une autre, portée par le Ministre Mamadou Touré, s’annonce radieuse. Et cette page est constituée de projets, de programmes et de vision de développement. Électrification, adduction en eau potable, reprofilage et bitumage de voies importantes, construction d’infrastructures d’éducation et de santé.
Oui, c’est possible et avec Mamadou Touré, ce sera une réalité. Le choix est donc vite fait. Il s’agira de choisir entre un escargot et un lièvre, entre le doute et l’assurance, entre le coma et la vie.
Yacouba DOUMBIA, Observateur averti