Quelques heures après la fin du concours Miss Côte d’Ivoire 2018, les parents de Suy Fatem, la nouvelle reine de beauté ivoirienne, ont ouvert à Afrikipresse, le portail de l’histoire familiale. M. et Madame Mondah Aram. Confidences d’une mère.
Quels commentaires faites-vous après l’élection de votre fille ?
Je ne peux qu’être contente, très ravie. Félicitations à toutes les filles, à toutes ces candidates ; celles qui ont gagné, comme celle qui n’ont pas gagné. On pourrait ajouter que la meilleure gagne et heureusement pour moi que celle qui a gagné a été ma fille, Suy Fatem. Je ne peux qu’être une maman comblée, je crois que vous le devinez aisément.
Y’a-t-il eu une préparation spéciale pour arriver à cette victoire finale ?
Oui, évidemment, il faut une organisation. Nous avons mis en place une organisation et Dieu merci, tout a marché par la suite.
Et voilà donc que depuis la nuit du 2 au 3 juin, votre fille Suy Fatem est sacrée Miss-Côte d’Ivoire 2018. Que prévoyez-vous au niveau de la famille ?
Il est encore très tôt pour vous dire quoi que ce soit. Mais dans l’urgence, nous prévoyons mettre tout en œuvre pour qu’elle honore son mandat qui court pendant un an. En ce qui concerne des projets au niveau de la cellule familiale, permettez que je n’en parle par ici. Surtout que nous sommes encore sous le coup de l’émotion. Je crois que vous me comprenez. Une chose est certaine, elle va honorer fièrement le pays, elle va dignement représenter la Côte d’Ivoire, à travers les missions qui lui seront assignées dans le cadre de son mandat.
Étiez-vous confiante dès le départ que Suy Fatem serait l’heureuse élue ?
J’étais très confiante, surtout après son « speech » son discours qui a été très apprécié. Lors de cette étape, il y des choses qui étaient à mes yeux, essentielles : la diction, la gestuelle, la meilleure attitude à adopter; et ce fut à mes yeux, un grand succès. Pour moi, c’était tout. Mais c’est naturel, c’est comme cela. C’est surtout ce que je voulais voir, et j’ai constaté que c’était parfait.
Pouvez-vous nous parler de l’enfance de Suy Fatem ?
Son enfance, elle l’a passée à Bingerville, à la Sicogi 2. Mais déjà toute petite, elle était ambitieuse. Elle nous a toujours dit, son père et moi ; «vous n’allez pas regretter ». Et puis comme c’est son papa qui paye ses études, elle ne cessait de lui répéter cela : «Papa, tu ne vas pas regretter ». Puisqu’elle a eu son Bac en classe de Première, il y a de cela deux ans. Elle est à l’UCAO (Université catholique de l’Afrique de l’Ouest) où elle est étudiante en deuxième année de licence en communication d’entreprise. (…) Depuis toute petite déjà, elle a toujours été très ambitieuse. Après Notre Dame de Bingerville au primaire, jusqu’au collège puis au lycée, elle a été très ambitieuse. Elle nous a toujours dit, son père et moi : «vous n’allez pas regretter. Je serai votre fierté dans la vie». Suy Fatem nous a dit cela, mot pour mot.
Claude Dassé
M. Bony (le beau-père) : «Je n’étais pas dans le secret des dieux »
«Je pourrais vous dire que ce fut tout simplement magnifique pour elle. C’est émotionnel. Nous sommes habités par l’émotion (…) En toute franchise, moi, je n’étais même pas dans le secret des dieux. Sa mère était en décembre à Paris, avec moi, pour les fêtes de fin d’année, et c’est derrière moi que tout cela s’est passé. Je n’étais pas du tout informé parce que pour moi, ce sont d’abord les études, vous comprenez ? Elle était en classe de première lorsqu’elle a décidé de passer son Bac. J’étais au Maroc également avec sa mère et c’est là qu’on a appris qu’elle a eu le Bac. Et tout cela, à chaque fois, elle me disait ‘’papa, fais moi confiance, je vais faire ta fierté, tu verras’’. J’ai dit : ‘’ok’’ et j’ai dit à sa maman : « en ce qui concerne les enfants, chacun a son chemin de vie, il faut les aider à honorer chacun, son chemin de vie’’ (…) ». Présentement en ce qui concerne mon état d’esprit, c’est que je suis un père comblé. Je suis très heureux je l’avoue je ne vais pas cracher dans la soupe ».
C.D.