En Côte d’Ivoire comme au Burkina Faso la justice cherche a faire la lumière sur des crimes politiques. Francis Guei, fils de feu le Général Robert Guei, ex chef de la transition ivoirienne militaire ivoirienne tué le 11 septembre 2002 à Abidjan dans des circonstances obscures a été entendu hier mardi 26 mai 2015 par le Magistrat Coulibaly O, juge d’instruction du 6è Cabinet près le tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau.
Cette audition fait suite à la plainte contre X déposée par le fils du disparu au nom de la famille.
À l’annonce de l’instruction, les descendants, ascendants et certains proches politiques de l’ancien chef de l’Etat ivoirien se dont félicités de ce que les zones d’ombre entourant la disparition tragique de Guei puissent être bientôt levées.
Ils espèrent la manifestation de la vérité : « Le Juge nous a rassurés de faire mains et pieds pour instruire le dossier. Pour que tous ceux et toutes celles qui de loin ou de près ont contribué à donner la mort à mon père soient connus et punis », a dit au téléphone Francis Guei.
Blé Guirao, vice-président de l’Union Démocratique pour la Paix en Côte d’Ivoire (UDPCI), présent lui aussi au palais de justice hier mardi a souhaité que la justice soit rendue relativement à la mort « effroyable » du premier président de son parti.
Au Burkina-Faso, l’affaire de la mort de son frère d’arme, le Capitaine Isidore Noel Sankara, arraché à l’affection des siens presque dans les mêmes circonstances connaît aussi une nouvelle phase d’instruction.
C’est que, après des années de blocage judiciaire, l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara pourrait connaître une avancée décisive.
Sa dépouille présumée a été déjà exhumée lundi au cimetière de Dagnoën, un quartier de l’est de la capitale, Ouagadougou, dans le cadre d’une instruction ouverte par les nouvelles autorités du pays, après la saisine de la famille, notamment l’épouse.
J-F Y