Le procureur de la République, Adou Richard Christophe était face à la presse en début d’après-midi, pour s’expliquer dans l’affaire des deux journalistes interpellés et placés en garde-à-vue depuis lundi 31 juillet au camp de la gendarmerie d’Agban.
Adou Richard Christophe a expliqué que les confrères, Dan Opeli et Yves Kouyo .entendus pour « diffusion de fausses informations ». » Tout est faux », a-t-il martelé d’entrée à propos des informations diffusées le vendredi 28 juillet par le confrère, Le Quotidien d’Abidjan. Or, poursuit le Procureur, « la loi de 2004 sur la presse prohibe la divulgation de fausses informations ». Il a précisé que les confrères n’ont pas encore été « arrêtés », et que c’est juste une » garde-à-vue « . Ils seront présentés ce mardi 1er août 2017 devant le parquet qui décidera s’ils doivent comparaître devant un juge d’instruction, ou devant le tribunal des flagrant délits.
À la question de savoir pourquoi les journalistes sont placés en garde-à-vue alors que le collaborateur de Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale, Kamaraté Souleymane dit Soûl To Soul , chez qui plusieurs caisses d’armes ont été découvertes lors d’une mutinerie, est encore en liberté, le procureur a repondu qu' » aucun dossier ne ressemble à un autre « .
Les journalistes arrêtés devraient connaitre leur sort d’ici la fin de la journée du mardi 1er août 2017, à en croire le procureur de la République.
Chris Monsékéla