Le lundi 9 août 2021, à l’ouverture du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU) à Abidjan (Côte d’Ivoire), Jack Amande, chef de la délégation venue de Belgique, a dit ses attentes.
« Le Congrès est bienvenu parce qu’il est le seul à pouvoir prendre des décisions structurelles sur l’avenir. Par exemple, les grands accords mondiaux pour la tarification entre les différents pays au sein de l’Union, c’est un sujet que seule l’Union peut traiter. Il y a également la définition des services et des produis qui sont offerts entre les pays. Par exemple, lorsque vous envoyez un paquet, une lettre, pour vous assurer qu’il est arrivé à destination, il y a des services de traçage. Alors, les pays doivent se mettre d’accord sur l’établissement et le développement ce types de services.
Donc, il faut que nous nous mettions d’accord en ce qui concerne la définition au niveau technique et opérationnel, mais également au niveau de la rémunération du tarif qui est lié à cela. Donc, il y a des enjeux très importants pour nous et pour les utilisateurs. C’est-à-dire, les entreprises et les citoyens qui en bénéficient.
Nous sommes ravis d’être ici en Côte d’Ivoire. Des efforts considérables ont été faits pour l’organisation de ce congrès. Nous attendions ce congrès pour débattre du futur du secteur postal. Il y a des enjeux très importants. Le premier, c’est d’assurer la transformation du secteur postal et particulièrement, sa digitalisation. Deuxièmement, c’est d’entrer dans de nouveaux secteurs. On a parlé d’inclusion financière, mais aussi d’inclusion digitale. Le secteur postal a donc des défis à relever.
Et, bien entendu, ce que nous avons vu pendant la pandémie du Covid-19, c’est l’explosion du commerce en ligne. Et là justement, le secteur postal a un rôle important à jouer, particulièrement pour les petites entreprises qui peuvent se développer au niveau local, au niveau national mais au niveau international, grâce à des plateformes logistiques et postales performantes et qualitatives ».
J-H Koffo