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    6e Sommet UE-UA à Bruxelles : cacao ivoirien et droit des enfants au cœur des échanges entre Dominique Ouattara et la société civile belge

    6e Sommet UE-UA à Bruxelles : cacao ivoirien et droit des enfants au cœur des échanges entre Dominique Ouattara et la société civile belge
    Publié le
    Par
    Philippe Kouhon
    Lecture 3 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    En marge du 6e sommet union Africaine (UA)- Union européenne (UE) qui se tient à Bruxelles le 18 février 2022, la première Dame de Côte d’Ivoire Dominique Ouattara a  échangé avec une délégation de la société civile belge composée des Ong Save The Children,  Solidaridad Network, Fern et Defense For Children International – Belgique. C’était le mercredi 16 février à l’Hôtel Wiltcher’s à Bruxelles. Au cœur des échanges,  l’épineuse question du travail des enfants dans les cacao cultures et la protection des Droits des Enfants. 

    Lire aussi : Lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture : les efforts de Dominique Ouattara reconnus  à l’international 

    Saisissant cette autre opportunité (visite de travail et sommet UE-UA à Bruxelles), la première Dame Dominique Ouattara, l’épouse du président Alassane Ouattara a rencontré la société civile belge. Les échanges ont porté sur les efforts et l’engagement de la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le Travail des Enfants, principalement dans les cacao cultures et la protection de leurs droits.

    Dominique Ouattara vend le cacao ivoirien aux partenaires européens 

    « Comme vous le savez, la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial du cacao avec plus de 2,2 millions de tonnes produits en 2020, soit 45% de la production mondiale. Le cacao assure plus de 40% des recettes d’exportation du pays.  

    2/3 de notre production sont destinés au marché de l’Union Européenne qui est un partenaire stratégique de la Côte d’Ivoire. Le cacao ivoirien est cultivé dans de petites exploitations agricoles familiales et environ 6 millions de personnes en tirent directement leurs ressources vitales, soit 20% de la population ivoirienne. 

    Cependant, comme bon nombre de Pays, la Côte d’Ivoire, n’échappe malheureusement pas à la dure réalité du travail des enfants », a fait savoir la première Dame Dominique Ouattara 

    La solution ivoirienne 

    Face à cette situation préoccupante, la Côte d’Ivoire a fait plusieurs efforts et pris des engagements dans le cadre de la lutte contre le Travail des Enfants. Notamment la création  du Comité Interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, CIM ; le Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, CNS et la mise  en œuvre successivement  de trois Plans d’Action Nationaux dans le domaine des infrastructures scolaires ; l’accès des populations rurales aux services sociaux de base ; la protection sociale et le faible revenu des producteurs. Le dernier plan d’action couvre la période 2019-2023 avec un budget de plus de 116 millions d’Euros.

    Lire aussi : Lutte contre le Travail des Enfants : Cargill et Socaan offrent une école aux producteurs de cacao (Yakassé-Mé)

    « Il nous reste encore trois défis majeurs à relever : 1. Le financement pour l’accélération des mesures de protection des forêts ; 2. L’accélération de la mise en œuvre des systèmes de traçabilité ; 3. Et la garantie d’un revenu suffisant pour nos paysans », a ajouté Dominique Ouattara. 

    Le plaidoyer de Dominique Ouattara pour la production d’un cacao durable  et la protection des Droits des Enfants 

    « Je voudrais ajouter que la mission que nous nous sommes assignée de venir à bout du travail des enfants est complexe, car, nous subissons depuis plusieurs années, une forte pression migratoire des populations qui fuient le terrorisme dans les Pays limitrophes.  

    En dépit de ces difficultés, mon Pays, la Côte d’Ivoire et tous les acteurs engagés dans la lutte contre le travail des enfants fournissent tous les efforts nécessaires pour protéger nos enfants et leur assurer un bel avenir. 

    Nous donnons le meilleur de nous-mêmes pour produire un cacao durable et nous sommes ici aujourd’hui pour recueillir vos avis et conseils afin de mener de front cette lutte. Nous avons besoin de votre appui ainsi que de votre accompagnement dans nos différentes actions.

    J’ai foi qu’ensemble, nous pourrons trouver des solutions pour assurer la protection de nos enfants et un cacao durable », a-t-elle lancé. 

    Philippe Kouhon 

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