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    Affaire Sipofu-braquage à Arrah : voici ce que les familles des victimes exigent en plus de la condamnation des gendarmes meurtriers.

    Affaire Sipofu-braquage à Arrah : voici ce que les familles des victimes exigent en plus de la condamnation des gendarmes meurtriers.
    Publié le
    Par
    Charles Kouassi
    Lecture 2 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    Après 26 mois d’enquête suite au meurtre de 5 agents de la pompe funèbre, Sipofu par des gendarmes d’Arrah, région de Moronou à l’Est de la Côte d’ivoire, le 27 mai 2017, le tribunal militaire d’Abidjan a rendu son verdict le vendredi 19 juillet 2019.

    La sentence a été prononcée le vendredi 19 juillet 2019 par le tribunal militaire d’Abidjan dans l’affaire du meurtre des agents de Sipofu. Le commandant de brigade d’Arrah, Amichia Aka et deux de ses agents qui ont ouvert le feu sur les agents de la pompe funèbre Sipofu, les prenant pour des braqueurs, écopent de la peine maximale de 20 ans ferme d’emprisonnement à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Ils ont été radiés de la gendarmerie nationale. Toutefois, les familles des victimes comptent poursuivre l’affaire en vue des dommages et intérêts.

    « Pour nous à Sipofu, c’est le soulagement. Cette affaire a failli ternir l’image de la société. D’aucuns disaient qu’on employait des braqueurs. Alors que nous employions des jeunes ivoiriens en quête du mieux être pour eux et pour leurs familles.

    Maintenant que la partie militaire du procès est terminée, nous allons commencer la partie civile. Le rescapé et les familles des cinq tués se sont constitués partie civile. Le collectif de leurs avocats est dirigé par Me Kossougro Sery Emile. Il fera sa déposition ce vendredi 26 juillet 2019 pour certainement exiger des dommages et intérêts, car vous savez en Afrique, une personne qui travaille nourrit toute une famille.

    Du côté de Sipofu, c’est facultatif pour nous le dédommagement. Nous ne cherchions pas de l’argent à travers ce crime odieux. Pour nous le droit a été dit c’est plus que des millions. Autre chose si vous me le permettez, pourquoi l’on ne parle plus de l’enquête au sujet des 32 millions dépossédés d’un opérateur économique à Nzanfouenou et qui a provoqué le meurtre de nos agents ? Tout montre à croire que ce sont ces mêmes gendarmes qui sont à la base et qui avaient voulu se couvrir en tuant de pauvres innocents » a confié, Dominique TEME, directeur d’exploitation de Sipofu à Afrikipresse.

    Le 27 mai 2017, MM. Nto Kouamé, Glahou Alain, Taplehi Marc, Bio Guillaume Delon, Klé Patrice et Gueu Joël Anicet, tous des agents de la société de pompe funèbre Sipofu, ont été confondus à des braqueurs, ( le braquage de 32 millions de Fcfa à Nzanfouénou près de Kotobi, département d’Arrah est à la base de cette bavure, NDLR) alors qu’ils revenaient d’une cérémonie funéraire dans le village de Andé, région de Moronou. La bavure de la gendarmerie d’Arrah tue 5 d’entre eux. Seul, Gueu Joël Anicet a eu la vive sauve.

    Philippe Kouhon

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