Pascal Affi N’Guessan, président du FPI était face à la presse, le vendredi 13 octobre 2017 au siège dudit parti à Cocody. Il est revenu sur les récentes divulgations de Médiapart concernant la cour pénale internationale. Il a estimé qu’avec ces investigations des journalistes que la cours ne nie pas, il faudrait logiquement libérer l’ex-Président, Laurent Gbagbo détenu à la Haye depuis fin 2011.
« Médiapart est venu apporter des éléments probants, des faits concrets et matériels à ce que les uns et les autres ont déjà pensé. Il a apporté un certain nombre d’éléments qui prouvent que la détention de Laurent Gbagbo résulte d’un montage politique. Une action concertée entre les acteurs politiques ivoiriens et internationaux. Son maintien en détention est juridiquement contesté. Une action concertée qui justifie qu’on avait programmé d’avance l’arrestation de Laurent Gbagbo. La CPI ne remet pas en cause l’authenticité de ces documents. Manifestement, Ocampo était dans un deal avec Sarkozy et Ouattara. Il y’a eu viol de la procédure. C’est ce que la théorie juridique de la cours pénale appelle abus de procédure. S’il y’en a, il faut donc mettre fin à la procédure. Cela signifie que ce n’est parce qu’il a commis des crimes, mais parce que des hommes ont tenté de le débarquer, qu’il est là bas. La CPI a le devoir de se dessaisir de ce dossier. Elle ne doit pas se faire complice d’un projet politique. Elle doit se déclarer incompétente, parce qu’elle ne doit pas être instrumentalisée. La forme de corruption qui entoure cette affaire disqualifie la Cour »
Hilaire Gueby.