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     Artisanat à Abidjan 2017 : les exposants se disent abandonnés et accusent

      Artisanat à Abidjan 2017  : les exposants se disent abandonnés et accusent
    Publié le
    Par
    Ouattara Roxane
    Lecture 3 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    Les VIIIes jeux de la Francophonie, à Abidjan, c’est aussi la foire organisée depuis le samedi 22 juillet 2017, au palais de la culture de Treichville. Afrikipresse a tendu son micro aux exposants.

    Sylla Mamadou, artisan malien « Nous voulons nous faire des contacts »

    « Il y’a une sorte de coopération entre les artisans de Côte d’Ivoire et ceux du Mali, et, lorsqu’il y’a un événement culturel nous nous soutenons. La foire devrait nous permettre de nous faire des contacts et de vendre nos articles mais ce n’est pas le cas actuellement »

    Nanan Balakissa, Nigérienne « Nous sommes mal situés »

    « Nous sommes mal situé, par rapport aux autres artisans, les visiteurs ne savent qu’il y’a des exposants étrangers à cette foire. Nous avons demandé des explications aux organisateurs, mais depuis rien n’est fait. Franchement, nous n’avons plus rien, et si les choses ne changent pas, ça sera difficile pour nous ».

    Florence Dahouet-Boigny créatrice Ivoirienne « À cette allure, ça sera difficile de rentrer dans nos fonds »

    C’est la première fois que je participe à une vente publique, parce que, j’ai l’habitude de faire des ventes privées Concernant l’organisation de la foire, nous déplorons le fait que jusqu’ici, il y’a de nombreux exposants qui n’ont pas de badges, donc difficile de se déplacer. Aussi, comme il n’y a pas assez de compétitions au palais de la culture, les stands de la foire ne sont pas beaucoup visités. Nous craignons qu’à cette allure, nous ne puissions rentrer dans nos fonds » . 

    Kouamé Yvette, accessoiriste ivoirienne « Nous demandons plus de publicités autour de la foire »

    « Nous avons l’habitude de participer aux foires des autres pays notamment le Burkina-Faso, sincèrement comparé en Côte d’Ivoire, les autres pays africains s’intéressent aux foires. Si on en reste là, nous sommes loin de nos comptes. Nous demandons autant de publicité autour de la foire, que pour les autres activités, parce que c’est une manière d’accompagner ces jeux ».

    Mounde Arouna, artisan plasticien camerounais « Je déplore, l’ignorance des autorités »

    « Les officiels n’ont pas fait de visites à la foire, pour donner une importance à notre présence. Nous avons l’impression que le pavillon artisanal a été oublié par les officiels. Alors qu’un événement d’une telle envergure ne peut pas se dérouler sans le volet culturel ».

    Roxane Ouattara

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