Le ministre, gouverneur Cissé Bacongo est confronté à une polémique née d’une tentative présumée d’escroquerie, d’extorsion et de chantage orchestrée par une dame, son fils et leurs complices via les réseaux sociaux. Face à cette situation, il envisage de porter plainte afin de mettre un terme à ce qu’il considère comme des attaques médiatiques infondées et abusives contre sa personne.
Selon les accusations relayées sur les réseaux sociaux, Cissé Bacongo, alors âgé de 24 ans, aurait eu une relation forcée avec une jeune femme de 16 ans, relation qui aurait donné naissance à un enfant. Cependant, l’entourage du ministre-gouverneur dément catégoriquement ces allégations, rappelant que Cissé Bacongo est connu dans le village de Bahompa, à Ouragahio, où il a des amis et des frères. Aucune accusation de ce type n’a jamais été portée contre lui par le passé.
“Une manipulation honteuse”
Selon nos informations, le ministre, reconnu pour sa générosité envers les populations et les enfants, quelle que soit leur filiation, dénonce cette tentative de chantage. Des membres de son entourage s’interrogent sur le timing de ces accusations, qui surgissent après des années de vie publique, y compris à une époque où Cissé Bacongo était opposant politique, sans aucun pouvoir pour étouffer des affaires.
L’entourage du ministre soulève une question clé : “Si cet enfant supposé non reconnu cherchait réellement justice, pourquoi utiliser les réseaux sociaux au lieu de saisir les tribunaux compétents ?” Ces proches dénoncent une démarche qui vise, selon eux, à salir la réputation de Cissé Bacongo à des fins d’extorsion ou de pression financière.
Refus du chantage et appel au respect des voies légales
Les proches du ministre insistent sur le fait que Cissé Bacongo n’a rien à cacher et est prêt à répondre devant la justice. Ils rappellent que la paternité présumée doit être établie par des voies légales, et non par des campagnes de diffamation publique. “Les réseaux sociaux ne peuvent en aucun cas constituer une preuve ou un moyen de pression pour obtenir gain de cause,” soulignent-ils.
Même dans l’hypothèse où les allégations seraient avérées, ils estiment qu’un adulte de 45 ans, censé construire sa propre vie, devrait engager une procédure légale plutôt que de diffuser de telles accusations ou allégations sur les réseaux sociaux.
Une plainte pour mettre fin à l’exploitation médiatique
Selon son entourage, Cissé Bacongo a décidé de porter plainte non seulement pour tentative d’escroquerie, mais aussi pour mettre fin à la diffusion de ces accusations par des tiers et des complices visibles. Ses proches qualifient cette affaire de manipulation honteuse qui illustre un phénomène croissant d’exploitation médiatique visant les personnalités publiques.
Ils concluent en appelant à respecter les institutions judiciaires et à rejeter les tribunaux populaires des réseaux sociaux. “Ces pratiques, qui semblent remonter à 2017-2018, doivent cesser. Il est temps que la justice soit utilisée pour trancher ce type d’affaires, et non les campagnes sur Internet,” déclarent-ils.
“Construisez votre vie, saisissez la justice si vous avez des revendications légitimes, mais ne vous livrez pas à de telles pratiques pour obtenir de l’argent ou attirer l’attention du ministre,” martèle son entourage. Cissé Bacongo, selon ses proches, est déterminé à mettre un terme à ce genre de pratiques, rappelant les cas de des joueurs Franck Kessié et Silô Adingra.
Par Charles Kouassi