Après la proposition du retrait de la candidature du sénégalais Me Augustin Senghor et du mauritanien Ahmed Yahya de la course à la présidence de la CAF au profit du sud-africain Patrice Motsepe, ce dernier pourrait affronter l’ivoirien Jacques Anouma, le 12 mars prochain dans les urnes à Rabat si les choses se confirment.
Présidence de la CAF, la nouvelle fait grand bruit dans le monde du sport.
Après la réunion entre les émissaires du président de la FIFA et les candidats retenus pour l’élection à la présidence de la CAF le dimanche 28 février 2021 au Maroc, il se murmure que Gianni Infantino aurait proposé la troisième grosse fortune de l’Afrique du Sud, Patrice Motsepe futur président de la Conférence africaine de football. Ses trois challengers, le sénégalais Me Senghor, le mauritanien, Yahya et l’ivoirien Anouma respectivement 1er vice-président, 2ème vice-président et conseiller spécial de Motsepe.
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Une information diversement interprétée, surtout à Abidjan.
« Je lis sur les réseaux sociaux et dans certaines presses que notre compatriote attend désormais le président Alassane Ouattara pour se décider. Ce n’est pas exact. Et je ne pense pas que les autres candidats qui ont abdiqué l’ont fait sur décision de leurs présidents. Nous étions dans une compétition à quatre.
Si deux se retirent, on fera les élections avec les deux qui restent. Comme au football, la balle est au centre et va se jouer désormais à deux. Et cette fois entre une équipe francophone menée par Jacques Anouma et anglophone conduite par Motsepe Patrice. Reste à mesurer les forces et faiblesses des deux candidats. On verra qui des Éléphants et des Bafana Bafana l’emporteront », nous a fait savoir une source proche du ministère ivoirien des sports.
Avant les prises de position des différents chefs d’État et la rencontre prochaine de Nouakchott pour consolider les positions, les commentaires vont bon train sur le continent.
Nombreux sont les confrères qui critiquent « ce forcing » du président de la FIFA, Gianni Infantino et parlent même de mise sous tutelle du football africain, rappelant un passé colonial récent.
Philippe Kouhon