Face à des allégations relayées sur les réseaux sociaux par une dame, son fils et leurs proches, prétendant que le ministre, gouverneur Cissé Bacongo serait le père d’un enfant de près de 50 ans qu’il aurait refusé de reconnaître, son conseil juridique réagit.
En effet, dans une courte déclaration parvenue ce lundi 30 décembre 2024 à notre rédaction, l’avocat du ministre a exprimé, en termes clairs, l’état d’esprit de son client tout en annonçant des démarches judiciaires imminentes pour faire face à ces allégations qu’il qualifie de “calomnieuses”.
Des allégations jugées infondées
Selon les propos rapportés par son conseil, Cissé Bacongo rejette fermement ces allégations, estimant qu’elles ne reposent sur aucun fondement. Selon son conseil, le ministre, connu pour son franc-parler, a souligné qu’il continue d’avoir des relations respectueuses et transparentes avec toutes les personnes qu’il a côtoyées dans les années 80, hommes comme femmes, tant pour des relations professionnelles, familiales ou autres. Il a rappelé avoir été bien intégré dans les villages où il a vécu, notamment à Bahompa dans le canton Zédi, sous-préfecture d’Ouragahio, où il partageait la vie d’une femme devenue aujourd’hui une amie proche, et qui vit aujourd’hui en Europe.
“Si cet enfant supposé a plus de 40 ans, il serait temps qu’il s’occupe de sa propre famille“, a fait remarquer son conseil, soulignant l’absurdité de cette recherche tardive en paternité. Au nom du ministre, le membre du collectif d’avocat du ministre, gouverneur questionne également l’objectif réel de cette exposition médiatique : “Si Monsieur Cissé Bacongo était un moins que rien , peu importe le métier ou la profession, ou un citoyen anonyme, cette recherche aurait-elle lieu ?“
Une tentative de manipulation politique ?
Selon l’avocat, pour Cissé Bacongo, cette affaire ne serait pas une simple recherche de reconnaissance paternelle, mais plutôt une tentative de manipulation orchestrée par des individus aux motivations douteuses. L’avocat a dénoncé ce qu’il qualifie de “tentative de braquage à visage découvert“, affirmant que cette campagne de diffamation pourrait impliquer des complicités politiques. “Cette affaire, basée sur des rumeurs de bas étage, n’est qu’une manœuvre destinée à ternir l’image du ministre“, a déclaré le conseil juridique.
Une tendance croissante à l’exposition médiatique
Cette affaire rappelle des cas similaires ayant récemment touché des acteurs publics ivoiriens, notamment des footballeurs, cités par des personnes prétendant être leurs parents biologiques. Ce type de litige, souvent exposé sur les réseaux sociaux, tend à remplacer les recours légaux appropriés, contribuant ainsi à alimenter un climat de suspicion publique.
Une réponse judiciaire ferme
Le conseil de Cissé Bacongo a indiqué que son client ne compte pas laisser ces accusations sans réponse. Une action en justice est en cours pour mettre fin à ce qui est considéré comme une campagne de diffamation et d’escroquerie. Le ministre, gouverneur souhaite également que ce cas serve d’exemple pour dissuader d’autres tentatives similaires à l’avenir.
Dans un contexte où les réseaux sociaux deviennent de plus en plus le théâtre d’expositions personnelles et de règlements de comptes, cette affaire rappelle la nécessité de privilégier les voies légales pour résoudre de tels différends. “La justice, et non les réseaux sociaux, est l’arbitre légitime pour trancher de telles allégations, requêtes et prétentions. La ressemblance présumée n’est pas un élément qui permet à des commentateurs, de relayer des telles allégations et de se faire complices, au mépris des lois, de la propagation de calomnies, et de complot“, a conclu le conseil juridique.
Charles Kouassi