Après le premier colloque de la troisième édition du festival Abireggae animé par Mata Barutta, activiste-historien Rasta, Elikia Mbokolo, historien, Esther StandfordXosei du musé Bob Marley d’Addis Abeba en compagnie du modérateur Lazare Ki-Zerbodu Burkina Faso autour du thème ‘’ L’éthique de la réparation’’, l’ex ministre Dosso Moussa, promoteur du Festival, livre ses impressions à la presse.
Que peut-on retenir de ce premier colloque sur le thème ‘’l’Ethique de la réparation’’ ?
Les différents propos tenus par les intervenants démontrent que l’on veut essayer d’aller le plus loin possible avec tous ce qui peut contribuer à la promotion de la musique reggae dans le monde.
Justement pourquoi le choix d’un panel composé notamment de chercheurs et d’enseignants ?
La contribution intellectuelle des chercheurs et enseignants peut aider à comprendre l’importance de cette musique. En tant que promoteur, c’est ce défi que j’ai toujours voulu relever et je crois que nous sommes sur le bon chemin. Cependant, il ne faut pas dormir sur ses lauriers, car le travail ne fait que commencer.
Quelle innovation pour cette troisième édition ?
L’ouverture avec l’invitation de la Chine et de la Turquie. Imaginez, l’impact que la musique reggae pourrait avoir si la Chine avec son plus d’un milliard d’habitants s’appropriait la musique regga. Également , l’impact sur la Turquie avec sa réputation de pays islamique donc moins de musiques engagées. Cette musique transcende toutes les frontières.
Ouattara Roxane