Le président français Emmanuel Macron se rendra dans la ville de Bouaké, localité située au centre de la Côte d’Ivoire le dimanche 22 décembre 2019 pour l’inauguration du grand marché de la ville et la pose de gerbe de fleurs sur le site des 9 militaires français tués en novembre 2004. À 48 heures de son arrivée, la ville fait sa toilette avec le ministre Amadou Koné comme maître d’ouvrage.
À l’approche de la visite des présidents Ouattara et Macron, Bouaké est une ville entièrement relookée. La route Yamoussoukro-Bouaké a connu une couche supplémentaire de bitume. Dans la ville, les principales artères ont elles aussi été bitumées avec l’ouverture de plusieurs voies dans les quartiers afin de faciliter le trajet des habitants le jour J.
Le jeudi 19 décembre 2019, c’est le ministre Amadou Koné en personne, gants et pelles en main, qui a conduit une opération de grand nettoyage au rond-point central de la ville, donnant fière allure à Bouaké, la deuxième ville du pays et qui sera visitée pour la première fois par un président français.
« C’est une visite historique et hautement symbolique pour la Côte d’Ivoire et pour les populations de Bouaké et du Gbêkê en général. Tout le monde sait ce que Bouaké représente pour la Côte d’Ivoire et la sous-région. C’est la principale porte d’entrée de beaucoup de pays d’Afrique. C’est ce qui fait son originalité avec un brassage culturel hors pair. Mais tout le monde sait aussi ce que Bouaké a vécu.
Jusqu’en 2017 beaucoup d’investisseurs avaient peur de venir à Bouaké. Beaucoup d’investissements qui ont été prévus ont été retardés, à cause de l’instabilité. Aujourd’hui, c’est une histoire très ancienne. La confiance est revenue et les populations aspirent de plus en plus au développement. Cette visite du président français est donc le signe que Bouaké est à nouveau fréquentable. Le marché central, les stades, les routes bitumées, tout ceci va relancer l’économie pour le bien-être des populations. C’est donc une population heureuse et mobilisée qui réserve un accueil exceptionnel aux présidents Alassane Ouattara et son homologue français » a confié à Afrikipresse, le ministre Amadou Koné, fils et cadre de la région.
Philippe Kouhon