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    Côte d’Ivoire : Jean Christian Konan, figure de la désinformation ou lanceur d’alertes

    Côte d’Ivoire : Jean Christian Konan, figure de la désinformation ou lanceur d’alertes
    Publié le
    Par
    Philippe Kouhon
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    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    Donné pour proche du président du Pdci-Rda Tidjane Thiam, Jean Christian Konan, qui s’est présenté comme un lanceur d’alerte sur l’affaire ZIMRIDA, semble être au cœur d’une campagne visant à discréditer les institutions ivoiriennes.

    La polémique autour du navire ZIMRIDA a récemment secoué la Côte d’Ivoire, suscitant inquiétudes et débats sur les réseaux sociaux. Derrière cette affaire agitée pour semer la peur et l’angoisse au sein des populations, et visant à mettre en doute la capacité des autorités à protéger les ivoiriens et les ivoiriennes , se cache Jean Christian Konan, un ivoirien de 56 ans, ancien pensionnaire de prison et figure controversée opérant dans l’ombre.

    Présumé proche de Tidjane Thiam, candidat annoncé du PDCI à la présidentielle de 2025, Jean Christian Konan est perçu comme l’un des instigateurs d’une stratégie de sabotage politique et institutionnel. Son parcours et ses motivations suscitent des interrogations.

    Pion stratégique dans une campagne de désinformation ?

    Jean Christian Konan ne se limite pas à l’image d’un simple lanceur d’alerte. Ancien détenu en France dans les années 1990, cet homme, opérant entre le Ghana et le Maroc, se présente comme un acteur de la société civile. Pourtant, les éléments rassemblés révèlent une réalité bien différente. Son rôle dépasse largement le cadre d’un observateur neutre : il est soupçonné d’être un acteur au service de Tidjane Thiam et du PDCI. Il se fait utiliser pour orchestrer des campagnes de désinformation massives.

    Dans l’affaire ZIMRIDA, il a exploité des informations internes manipulées pour semer la confusion et le doute sur la capacité du gouvernement à protéger les intérêts nationaux. Les institutions ivoiriennes, visées par cette manœuvre, ont vu leur crédibilité être remise en question sur la scène nationale et internationale, avant que l’offensive des experts ainsi que la vigilance du gouvernement, et des populations fasse échouer la manipulation.

    Une cible privilégiée : le gouvernement ivoirien

    L’objectif principal de cette campagne de désinformation était clair : affaiblir les autorités en place. En créant et en nourrissant une vraie fausse polémique autour du navire ZIMRIDA, Jean Christian Konan et ses complices ont cherché à ébranler la confiance des populations envers leurs dirigeants. Les enjeux électoraux de 2025, avec la possible candidature du président Alassane Ouattara, rendent cette stratégie particulièrement sensible.

    L’innocence du navire ZIMRIDA a rapidement été confirmée, autorisant son déchargement au port d’Abidjan sans risque pour la population. Cette conclusion discrédite davantage Jean Christian Konan, le positionnant comme un fauteur de troubles au service d’intérêts politiques non avoués, alors qu’il prétend agir par pur patriotisme et sans arrières ! Et on est prié de croire cela sur parole…

    Des investigations nécessaires pour démanteler son réseau

    Le rôle de Jean Christian Konan dans cette affaire met en lumière l’existence probable d’un réseau de manipulation. Ses connexions au Ghana, au Maroc et en France, ainsi que ses relais internes en Côte d’Ivoire, doivent être investigués pour démasquer les véritables instigateurs. Une cartographie des médias et réseaux sociaux ayant amplifié la polémique permettra également de mieux comprendre les mécanismes de cette campagne.

    Une menace pour la stabilité institutionnelle

    En s’exilant hors de Côte d’Ivoire, Jean Christian Konan tente d’échapper à la justice sur des dossiers de diffamation, d’atteinte à l’honneur et à la vie privée , tout en poursuivant ses activités de désinformation. Ses actions, souvent clandestines, représentent une menace bien plus grande que ses déclarations publiques. À l’approche d’une élection importante , il est impératif de suivre ses activités et de démanteler son réseau pour protéger la stabilité politique et sociale de la Côte d’Ivoire, sans oublier d’attirer l’attention de certains bienfaiteurs.

    Philippe Kouhon

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