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    Élections présidentielles de 2025 : Pourquoi le Président Alassane Ouattara doit continuer ?

    Élections présidentielles de 2025 : Pourquoi le Président Alassane Ouattara doit continuer ?
    Publié le
    Par
    Yaya Kanté
    Lecture 4 minutes
    Salon des banques de l'UEMOA et des PME

    L’année 2025 s’annonce comme une année chargée d’espoir, d’incertitudes et même de peur. Tous les regards sont rivés sur l’horizon 2025, car il représente un carrefour important pour notre peuple, qui malheureusement est craintif à chaque fois qu’approche l’échéance électorale depuis 1990, date marquant l’adoption du multipartisme dans notre pays.

    Chaque parti politique est à la tâche pour préparer les stratégies qui seront les vecteurs porteurs de leur victoire. Dans cette atmosphère marquée par une forte concentration des acteurs politiques sur la finalisation de leurs différents plans de combat, le RHDP demande incessamment à son président de briguer un nouveau mandat pour la troisième république.

    Les raisons qui poussent les militants du parti au pouvoir à solliciter la candidature du président Alassane Ouattara sont multiples. Les militants et cadres du régime estiment que le travail abattu par le président depuis 2011 est extraordinaire. La Côte d’Ivoire s’est totalement métamorphosée sous la houlette du président Alassane Ouattara ; par conséquent, il serait incompréhensible de changer le chef de l’équipe qui a opéré le deuxième miracle ivoirien.

    Il est à mettre à l’actif du champion du RHDP la stabilité que la Côte d’Ivoire a connue depuis son accession à la magistrature suprême, après une période de crise qui a débuté en 1990. C’est au nom de cette stabilité durable que le président de la République du Sénégal a affirmé, lors de sa visite de travail en terres ivoiriennes : « Le président Ouattara est le symbole de la stabilité. »

    À cette stabilité, il faut ajouter la transformation structurelle de la Côte d’Ivoire grâce au leadership du président Alassane Ouattara. La Côte d’Ivoire, qui était un pays pauvre très endetté il y a environ une décennie, occupe désormais le deuxième rang dans le classement de la CEDEAO, derrière la première puissance économique de l’Afrique, le Nigeria. En une décennie de gouvernance, la Côte d’Ivoire a bousculé tous les records de performances en Afrique et même dans le monde.

    Le pays des éléphants est devenu le plus riche de l’Afrique de l’Ouest en termes de produit intérieur brut par habitant (PIB par habitant), devant le géant de l’économie africaine qu’est le Nigeria. Le pays a enregistré la plus forte et durable croissance économique mondiale sur les dix dernières années. Malgré les deux chocs économiques de la COVID-19 et de la crise russo-ukrainienne, la Côte d’Ivoire continue d’accumuler les performances économiques qui la placent parmi les pays de l’Afrique subsaharienne aspirant à l’émergence.

    Ces résultats probants sont soutenus par une rigueur budgétaire adoptée par le gouvernement du président Alassane Ouattara. La Côte d’Ivoire a mis en place une politique de maîtrise de son taux d’inflation, qui tourne autour de 4 %, là où les pays comme le Nigeria et le Ghana sont à des taux d’inflation à deux chiffres.

    Le gouvernement a fait de la transformation structurelle de son économie un objectif à atteindre à l’horizon 2030 avec son programme « La Côte d’Ivoire solidaire ». Au plan sécuritaire, le pays a investi d’énormes ressources pour moderniser son armée, sa police et sa gendarmerie, afin de faire face à la montée de la déstabilisation terroriste à ses frontières. Ainsi, des postes avancés et des équipements modernes ont été déployés par le gouvernement au nord de la Côte d’Ivoire, qui représente une cible potentielle des terroristes.

    Dans la diplomatie, la Côte d’Ivoire est de retour sur la scène internationale depuis l’arrivée au pouvoir du régime dirigé par le président Alassane Ouattara. Le pays est devenu la plaque tournante des grands sommets de prises de décisions importantes dans le monde et en Afrique. À titre d’exemple, l’organisation des jeux de la francophonie, et annuelle de l’union postale et universelle ( UPU) , le sommet union africaine- union européenne, l’organisation de la coupe d’afrique des nations ( CAN) etc.

    Au nom de ce bilan non exhaustif, il est souhaitable que le President Alassane Ouattara accepte de faire l’ultime sacrifice pour le pays qu’il a toujours servi depuis 1974 . Le leadership du Président Alassane Ouattara est indispensable pour la Côte D’Ivoire dans un environnement géopolitique mondial et sous-régional très mouvementé.

    Nzi Bernard Kokora Secrétaire National Adjoint des militants de l’extérieur du RHDP

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