Après l’inauguration du barrage hydroélectrique de Kaléta, d’une capacité de 240 MW, le Président guinéen, Alpha Condé promet le démarrage d’un nouveau projet à Souapiti, d’une puissance de 550 mégawatt, dans un proche avenir.
« … nous allons tout faire avec nos amis de Chine, d’Abu Dabi et nos amis américains pour commencer d’ici à quelques mois le barrage de Souapiti», a promis le chef de l’Etat guinéen, lundi 28 septembre 2015.
Pour Alpha Condé, l’électricité va permettre à la Guinée de développer la métallurgie avec le Nigéria qui a une grande consommation. Mais aussi avec ceux d’Abu Dabi et de la Chine. « Nous venons de finir le barrage de Kaléta, a-t-il dit. J’ai vu les travailleurs demander qu’ils ont travaillé nuit et jour et est-ce qu’ils vont être en chômage après le barrage de Kaléta ? Je leur dis que nous allons tout faire pour commencer d’ici à quelques mois le barrage de Souapiti qui fait 550 MW ».
Car, le barrage de Souapiti est seulement à 6 km de Kaléta. Les travailleurs n’auront pas besoin d’une nouvelle cité, ils seront dans les mêmes locaux qu’ils occupent pour aller faire aussi le barrage de Souapiti, a estimé le chef de l’exécutif.
« Donc, ils ne seront pas condamnés au chômage. Mais ce qui est important, c’est que Kaléta et Souapiti sont dans le projet de l’OMVG. Sans l’électricité, l’Afrique ne peut pas se développer. Avec l’électricité, nous pouvons nous industrialiser et nous n’aurons plus d’enfants mourir dans les eaux de la méditerranée parce qu’ils sont désespérés de trouver du travail en Afrique. Seule l’électricité peut nous permettre de transformer nos potentialités en réalité », a affirmé le locataire du palais Sékhoutoureyah.
Par la même occasion, il a remercié l’ensemble des travailleurs qui, sans cesse, ont œuvré nuit et jour afin qu’une partie de la Guinée sorte de l’obscurité.
« On dit que la Guinée est un scandale géologique, un scandale agricole et que la Guinée est le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest. Mais la particularité est que nous étions le château de l’Afrique de l’Ouest qui n’avait ni eau, ni électricité. Voilà le paradoxe de la Guinée ». Ce paradoxe, précise M. Condé, « ne pouvait pas continuer ».
Aliou BM Diallo, de retour de Kaleta