Le barrage hydro-énergétique de Kaléta se situe à 130 km au Nord-est de Conakry. Il comprend une route d’accès de 72 km et d’une emprise de 13 mètres qui attend d’être bitumée d’ici la fin de l’année, selon le directeur général du projet.
Lansana Kamara DG du projet a détaillé les spécificités de Kaléta. « Le barrage est en béton armé compacté au rouleau avec une hauteur sur fondation de 22 mètres, une largeur de 5 m, et une retenue de 23 millions de mètres cube, un débit d’équipement de 540 mètres cubes et une puissance installée de 240 méga watt (MW). Le débit millénaire est de 3800 m3/seconde. Il est composé de trois turbines. Il a y a trois groupes ayant chacun une puissance de 80 MW (240 MW). La ligne de transport énergétique est de 225 kilovolts sur 117 km de Kaléta à Manyah, plus des postes de transformation à -Kaléta, Maneyah, Matoto, Tombo et Hamdallaye ».
À en croire M. Camara, le coût total hors taxes du projet est de 446 millions 500 mille dollars US. « On a constaté que Kaléta pourrait produire de l’énergie sans arriver aux foyers, c’est ce qui a fait qu’on a signé un avenant qui totalise à 526 millions de dollars », a précisé le DG.
Du point de vue impact, il estime que Kaléta vient améliorer la desserte énergétique aux foyers. « Au niveau régional, l’importance du projet n’est pas à démontrer, car Kaléta était dans le projet de l’OMVG. Aujourd’hui sans Kaléta, il n’y a pas de projet énergie de l’OMVG. Pour traduire l’engagement de la Guinée pour le renforcement sous-régional, le Président Alpha Condé a décidé de céder 30% du productif de Kaléta aux trois pays –Gambie, Guinée-Bissau et Sénégal », a-t-il expliqué.
Aliou BM Diallo, de retour de Kaleta