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    Interview – Bli Honoré Toua Bi, écrivain : << “Le mariage n'aura pas lieu” parle d'un amour impossible entre deux jeunes >>

    Interview – Bli Honoré Toua Bi, écrivain : << “Le mariage n'aura pas lieu” parle d'un amour impossible entre deux jeunes >>
    Publié le
    Par
    Yaya Kanté
    Lecture 3 minutes
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    Auteur de l’œuvre  “Le mariage n’aura pas lieu”, une pièce de théâtre au format de 12 x 19 cm de 94 pages, parue aux éditions Jets d’encre à Paris en France,  et de trois autres livres tous publiés en 2021, l’écrivain ivoirien Bli Honoré Toua Bi a accordé une interview à AfrikiPresse. Dans cet entretien, il explique le thème traité dans son dernier livre et sa passion pour l’écriture.

    De quoi parle votre dernier ouvrage ”Le mariage n’aura pas lieu ”?

    “Le mariage n’aura pas lieu” parle d’un amour impossible entre deux jeunes qui pourtant dès qu’ils se sont rencontrés, ont senti comme un coup de foudre. Mais dans les faits, l’un était dans un milieu défavorisé apparemment et l’autre dans un milieu assez favorisé donc la famille qui avait déjà un prototype de personne pour leur fille posait quelques problèmes donc le mariage ne pouvait pas avoir lieu.

    Pourquoi avez-vous décidé de traiter ce thème ?

    C’est un thème auquel j’ai réfléchi en 83-84 quand on proposait une nouvelle loi sur le mariage en Côte d’Ivoire et qui a instauré quelque chose de très bizarre. C’est-à-dire que désormais, on parle de communauté de biens ou séparation de biens. Ce qui n’a aucun sens juridique puisque le mariage logiquement, c’est pour la communauté de biens. L’exception, c’est la séparation des biens. Mais quand on met le focus sur un texte de loi, cela veut dire qu’il y avait des arrières pensées. 

    Photo: DR

    Les gens doivent se marier par caste si à cause d’une situation exceptionnelle, cela ne devrait pas être le cas? alors il faut qu’il y ait séparation des biens pour garantir… C’est depuis ce temps que j’ai pensé à faire ce livre. 

    1983-2021, cela fait près de 40 ans, pourquoi c’est maintenant que vous avez choisi de mettre noir sur blanc cette question?

    C’est justement ce que tout le monde se demande aujourd’hui puisque moi-même, je faisais des pièces de théâtres pendant les vacances. Quand j’allais au village, les villageois de retour du champ trouvaient des feuilles placardées avec mes pensées sur leurs portes, certains s’emportaient, d’autres se demandaient ce que c’était parce que j’avais envie d’écrire. Beaucoup de choses ont fait que je n’ai pas pu traduire dans les faits tout cela immédiatement.

    Vous avez publié 4 livres en 2021, quels sont les genres des autres ouvrages ?

    J’ai déjà fait plusieurs genres : roman, théâtre dont on parle maintenant, conte et j’ai des essais qui sont en cours de publication.

    De tous ces genres, quel est le genre que vous aimez le plus ?

    Généralement, le roman coule tout de suite, la nouvelle aussi. Compte tenu de toutes les expériences que j’ai glanées dans la vie, j’ai déjà plein de petits sujets. La poésie aussi. Je me définis difficilement. Le roman serait quand même le plus aisé.

    Comment vous arrivez à passer d’un genre à un autre ?

    Passer d’un genre à un autre, comme je l’ai expliqué, dans mon autobiographie qui est d’ailleurs mon premier livre ” Les embûches d’une vie“, on pourrait dire que je suis né pour écrire. Beaucoup de choses m’ont prédisposé à cela. J’en avais une nette conscience. Donc, de tout ce que j’ai appris dans la vie, je n’ai laissé tomber aucune lettre ni aucun mot. Cela me permet de jongler au niveau de tous les genres.

    Qu’est-ce qu’on doit retenir au final de votre ouvrage ?

    On devrait laisser l’amour s’exprimer sans vraiment parquer les gens dans des classes sociales, parce que la finalité dans les livres, c’est que celui qui passait être pour un moins que rien n’était même plus important que le ministre lui-même.

    Yaya K.

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