Stop au lynchage médiatique populaire, place à la justice. Komé Bakary, homme d’affaires et gestionnaire foncier, est au cœur d’une tempête médiatique. Pourtant, les décisions de justice ne sont pas en sa défaveur, en plus des actes administratifs. Pourquoi est-il alors la cible de critiques Après avoir été déboutée par la justice le 09 décembre 2024, Dame Traoré a choisi les réseaux sociaux pour attaquer Komé Bakary. En réalité, Komé Bakary, est accusé à tort, selon des documents mis à la disposition de médias par son consul juridique. Décryptage et éclairage sur un lynchage médiatique.
Un homme sous les projecteurs
Komé Bakary est connu dans le petit monde des affaires foncières en Côte d’Ivoire. Gestionnaire chevronné, il a toujours œuvré dans le respect des lois et des procédures administratives. Pourtant, aujourd’hui, son nom est synonyme de polémique. Accusé par l’imam Ali Cissé et Dame Traoré, et d’autres personnes n’ayant jamais eu affaire à lui, mais qui ont pris fait et cause pour ses adversaires, Komé Bakary est devenu malgré lui le symbole d’une justice bafouée et d’un lynchage médiatique orchestré. Mais qui est vraiment Komé Bakary ? Et pourquoi cette affaire mérite-t-elle d’être clarifiée ?

Komé Bakary, un homme de loi et d’ordre et non de magouilles
Dame Traoré qui avait saisi le tribunal d’Abidjan pour revendiquer la propriété d’un terrain, perd le procès. En effet, après examen des preuves, la justice a rejeté sa demande. Son assignation en revendication de propriété a été initiée en 2024 et le jugement sanctionnant cette action a été rendu le 9 décembre 2024.
Loin de s’incliner, elle a choisi de contourner la décision judiciaire en lançant une campagne sur les réseaux sociaux. Ses publications, teintées de pleurs , d’émotion et de nationalisme pour ne pas dire de xénophobie , ont rapidement suscité l’indignation. Cela a même donné lieu à une sorte de « tribunal populaire », une réalité floue et dangereuse qui remet en cause l’intégrité de la justice ivoirienne.

L’affaire Dame Traoré : une défaite judiciaire transformée en bataille médiatique
Dame Traoré qui avait saisi le tribunal d’Abidjan pour revendiquer la propriété d’un terrain, perd le procès. En effet, après examen des preuves, la justice a rejeté sa demande. Son assignation en revendication de propriété a été initiée en 2024 et le jugement sanctionnant cette action a été rendue le 9 décembre 2024.
Loin de s’incliner, elle a choisi de contourner la décision judiciaire en lançant une campagne sur les réseaux sociaux. Ses publications, teintées de pleurs , d’émotion et de nationalisme pour ne pas dire de xénophobie , ont rapidement suscité l’indignation. Cela a même donné lieu à une sorte de « tribunal populaire », une réalité floue et dangereuse qui remet en cause l’intégrité de la justice ivoirienne.

Pourtant, les faits sont clairs : Dame Traoré n’a pas fourni les preuves nécessaires pour étayer ses revendications. La justice a tranché, mais elle refuse de l’accepter. Pour rappel, après avoir constaté le tripatouillage du guide, Komé Bakary avait porté plainte contre Setafa Keita pour faux et usage de faux. Interpelé et déféré au Parquet du Tribunal du Plateau, il a été inculpé par le juge et placé sous contrôle judiciaire. Alors qu’il est sensé avoir cédé le terrain à Dame Traoré, celle-ci n’intervient pas dans cette procédure pénale pour faire valoir ses supposés droits. Pendant que son acolyte est inculpé, elle saisit le tribunal au civil pour revendiquer la propriété du terrain querellé. Le Tribunal rend son jugement sur cette affaire le 09 décembre 2024 en la déboutant de son action. C’est alors qu’elle se rabat sur les réseaux sociaux au lieu d’utiliser les voies de droit qui existent.
Le chef de Djorogobité (Assi Minkan Joseph) a adressé une lettre de confirmation au DDU du ministère de la Construction pour attester que c’est la lettre de Komé Bakary qui est valable. C’est ce qui a permis de créer l’ACD au profit de Bakary. S’il conteste sa signature, il est bon de faire une expertise graphologique plutôt que de croire que sa déclaration récente est une vérité absolue , et que la lettre reçue par le ministère est fausse et n’a pas été vérifiée.
Avant Assi Minkan Joseph qui est devenu chef en 2017, il y a eu ANON Atsin Zephirin, lequel a signé des attestations sur la parcelle de Djorogobité. Certaines personnes ont même bénéficié des attestations du chef OSSE Assi Ambroise qui a régné avant ANON Atsin Zephirin. Cette succession de chef a eu pour conséquence de voir des attestations d’attribution annulées, retirées et remplacées par d’autres attestations signées au profit de nouveaux attributaires en fraude des droits des premiers acquéreurs.

L’imam Ali Cissé et les contradictions de la famille Mambo
L’imam Ali Cissé, quant à lui, revendique un terrain faisant partie du patrimoine de la famille Mambo. Or, en 2017, les héritiers de Mambo Yapo ont signé une convention avec Komé Bakary, lui confiant la gestion de leurs parcelles. Une procuration spéciale, signée de façon régulière et légale, témoigne de cela. Pourtant, un porte-parole de la famille Mambo a nié connaître Komé Bakary, malgré les réunions tenues avant la signature de la convention. Cette contradiction soulève des questions : pourquoi cette famille semble-t-elle divisée ? Et pourquoi Komé Bakary est-il pris pour cible alors qu’il agit en toute légalité ?
Deux décisions de justice en faveur de Komé Bakary
Contrairement aux accusations portées contre lui, Komé Bakary a bénéficié de deux décisions de justice en sa faveur. Ces décisions, rendues par des tribunaux compétents, confirment qu’il agit dans le respect des lois et des procédures. La deuxième débouté Dale Traoré et la premier déboute celui qui avait cédé le terrain Dame Traoré . Comment une personne ayant été mise aux arêtes, et étant sortie des revendications de propriété d’un terrain , peut-elle être la source des droits de Dame Traoré.

La situation générale et le contexte de Bessikoi, Djorobité
En 2016, la Cour suprême a statué que le chef de Djorobité était compétent pour signer les attestations sur les terrain de Djorobité et de Bessikoi. En 2017, cette décision a été réaffirmée, précisant que le chef d’Abobo Baoulé ne pouvait pas signer d’attestations sur ce terrain.
C’est dans ce contexte général que des membres de la notabilité ont tenu une conférence de presse le dimanche 23 février 2024.
*Litige foncier à Djorogobité*
*La notabilité prend position et un début de vérité éclate*
Dans un litige foncier opposant Komé Bakary à des acquéreurs, dont Dame Traoré épouse Amon, des notables de Djorogobité ont tranché. Retour sur une affaire complexe à rebondissements, et sur les solutions proposées pour une vérité définitive.
Un litige foncier aux multiples rebondissements
Le village de Djorogobité est au cœur d’un litige foncier qui oppose M. Komé Bakary à plusieurs acquéreurs, dont Dame Traoré épouse Amon. Ce conflit a pris un nouveau tournant le dimanche 23 février 2025, lorsque les notables de la chefferie du village se sont réunis en conférence de presse pour clarifier la situation. Life TV a couvert l’événement, révélant des informations importantes sur l’origine du litige et les solutions envisagées.
Contexte et origine du litige
Le litige trouve ses racines dans la gestion du guide foncier de Djorogobité, un document essentiel qui recense les propriétaires légitimes des parcelles de terrain. En 2014, sous l’autorité de l’ancien chef Anon, un guide foncier a été élaboré. Ce document incluait le nom de M. Komé Bakary parmi les acquéreurs légitimes.
Cependant, en 2016, avec l’arrivée du nouveau chef Mekan, des modifications ont été apportées au guide. Bien que les noms des acquéreurs de l’ancien guide aient été transférés dans le nouveau, des problèmes de gestion ont surgi. L’ajout d’un sticker sur le guide, sans en informer la commission foncière, a été évoqué.

La situation actuelle : un conflit qui persiste
Malgré les efforts pour maintenir la transparence, des incidents sont survenus après la transmission du guide au secrétaire du chef du village. Ces événements, impliquant M. Komé Bakary et Dame Traoré épouse Amon, n’ont pas été portés à la connaissance de la commission foncière.
Aujourd’hui, les notables reconnaissent que la rupture dans la continuité des chefferies et la mauvaise gestion du guide sont à l’origine du conflit. Pour résoudre cette situation, des propositions ont été avancées.
Les solutions proposées
Lors de la conférence de presse, les notables ont proposé plusieurs mesures pour mettre fin au litige :
1. Mise en place d’une commission de révision :
– Une nouvelle commission, composée de notables et de topographes, sera chargée de réexaminer les documents fonciers délivrés aux acquéreurs.
– Cette commission vérifiera des centaines de lots pour rétablir la vérité et garantir la légitimité des propriétaires.
2. Appel au ministre de la Construction :
– Les notables ont lancé un « cri de cœur » au ministre de la Construction, responsable du dossier, pour qu’il intervienne et adopte les mesures proposées.
3. Engagement ferme :
– Les responsables ont assuré que les problèmes soulevés par Dame Traoré épouse Amon et d’autres acquéreurs seront résolus dans les jours à venir.
Décisions et accords
À l’issue de la réunion, plusieurs décisions ont été prises :
– Révision complète des documents fonciers : Une nouvelle commission sera chargée de vérifier et de valider les documents existants.
– Collaboration avec les autorités :
Les notables s’engagent à travailler en étroite collaboration avec le ministère de la Construction pour une résolution rapide et équitable du conflit.
Vers une résolution équitable ?
Le litige foncier de Djorogobité illustre les défis liés à la gestion des terres en Côte d’Ivoire. M. Komé Bakary, dont le nom figurait bel et bien dans le guide foncier de 2014, peut espérer que les initiatives en cours rétabliront la vérité et mettront fin aux accusations infondées. Quant à Dame Traoré épouse Amon, elle peut aussi aussi espérer obtenir des réponses claires sur la légitimité de ses revendications.
Une chose est sûre : cette affaire souligne l’importance d’une gestion transparente et rigoureuse des documents fonciers pour éviter de tels conflits à l’avenir.
L’intervention des notables et la mise en place d’une commission de révision, peuvent-elles constituer une lueur d’espoir pour les parties concernées ? En tout cas, une partie de la vérité sur Kome Bakary a déjà éclaté, en appui aux décisions judiciaires et aux actes administratifs pris !
Le lynchage médiatique, une menace pour la justice
L’affaire Komé Bakary met en lumière un phénomène inquiétant : le lynchage médiatique. Au lieu de respecter les décisions de justice, certains préfèrent manipuler l’opinion publique pour obtenir gain de cause.
Cette stratégie est dangereuse. Elle remet en cause l’intégrité de la justice ivoirienne et encourage l’anarchie. Si chacun choisit de contourner les tribunaux pour créer des « tribunaux populaires », où irons-nous ?
Oui au débat, mais stop lynchage médiatique, place à la justice, dans une vigilance accrue.
L’affaire Komé Bakary est bien plus qu’un simple conflit foncier. C’est un test pour notre système judiciaire et notre société. Si nous laissons l’émotion et les réseaux sociaux dicter la vérité, nous risquons de perdre ce qui nous unit : le respect des lois et des institutions. Komé Bakary mérite mieux que ces accusations infondées. Il est temps de mettre fin à ce lynchage médiatique et de redonner à la justice la place qui lui revient, au-delà des actes administratifs délivrés, car Komé Bakary n’a pas bénéficie que d’actes administratifs. Il ne faut pas oublier d’exclure de la demande d’arrêt du lynchage, le ministère de la construction. Car même s’il est le lead en matière foncière, le ministère de la construction n’est pas le seul. Le cadastre , les impôts , les chefs de villages, les propriétaires terriens , les maires, les préfets , et bien sûr les populations qui sollicitent les terrains et qui entrent en conflits, sont au cœur de la chaîne du foncier. Ce sont des parties prenantes, à ne pas négliger chacun agissant selon des intérêts et affirmant avoir raison.
Charles Kouassi
Encadré – [ Résumé de la Décision de Justice]
Contexte de l’affaire
Madame Traoré Assetou épouse Amon a assigné Monsieur Komé Bakarydevant le Tribunal de Première Instance de Bingerville en matière civile, dans un litige portant sur la propriété d’un terrain situé à Bessikoi, commune de Cocody.
Décision du Tribunal
Après analyse du dossier, le tribunal a rejeté la demande de Madame Traoré Assetou, considérant que Monsieur Komé Bakary est le propriétaire légitime du lot N°1294 îlot 135, conformément à l’arrêté de concession définitive délivré par le Ministère de la Construction, de l’Habitat et de l’Urbanisme.
Motivation du Jugement
• L’arrêté de concession dont dispose Monsieur Komé Bakary est un acte administratif bénéficiant du privilège de l’inattaquabilité, sauf annulation par le Conseil d’État.
• Madame Traoré Assetou ne peut donc contester la propriété du terrain, en l’absence d’une décision d’annulation de l’acte administratif.
Condamnation aux dépens
• Madame Traoré Assetou a été déboutée et reconnue mal fondée dans son action principale.
• Elle est condamnée aux entiers dépens de l’instance, ce qui signifie qu’elle devra supporter les frais de justice.
Conclusion
La décision du tribunal confirme la légitimité de la propriété foncière de Monsieur Komé Bakary sur le terrain litigieux. Madame Traoré Assetou ne peut revendiquer ce lot sans une annulation administrative préalable.]
Face a une telle situation, ne faut-il pas poursuivre la procédure pour faire annuler l’ACD au lien d’en appeler au tribunal populaire, ou attendre des exploits de la justice ?